Trois semaines après sa 5e place au Championnat d’Europe, Vincent Luis a disputé samedi dernier sa première WTS de la saison du côté de la Kitzbühel (Autriche). Une course où le sociétaire de Sainte-Geneviève a su parfaitement tirer son épingle du jeu malgré le format atypique de l’épreuve (8e). De bon augure pour la suite de la saison où son principal objectif sera d’être performant lors des Championnats du monde à Londres mi-septembre. Entretien.

Quel bilan tires-tu de tes deux premières courses internationales de la saison ?
Je suis plutôt satisfait. Ma montée en puissance se passe comme je l’espérais. Je n’ai pas couru en début de saison et je n’avais donc pas trop de marge d’erreur sur ces courses.
L’étape de Kitzbühel a-t-elle été la WTS la plus dure à laquelle tu as participé jusqu’à présent ?
Ce sont les athlètes qui font la difficulté de la course. A partir du moment où l’on passe la ligne d’arrivée exténué, on peut dire que la course était dure. Maintenant, je peux vous dire que l’étape de Kitzbühel ne vous pardonne pas la moindre défaillance.
Ce type de format de course doit-il être renouvelé selon toi ?
Je pense que c’est une bonne chose pour l’ITU. Cela montre que les athlètes du court sont complets contrairement à ce que l’on pourrait croire. Il sera par contre compliqué de courir plusieurs fois dans l’année des épreuves comme Kitzbühel. Des courses comme Pékin ou Auckland sur lesquelles on va chercher une bonne douzaine de fois entre 800 et 1000 watts sont sûrement de bonnes solutions intermédiaires.
Quels sont tes objectifs pour la suite de la saison ?
Je vais maintenant courir les WTS d’Hambourg, Stockholm et Londres. Je serai également présent au Grand Prix & Championnat de France à Nice.
Sur quelles disciplines penses-tu devoir mettre l’accent cet été pour briller aux Mondiaux en septembre ?
Le nerf de la guerre reste la course à pied. Je suis solide en natation et en vélo. Je sais toutefois que je ne dois pas me reposer sur mes lauriers et je continue à bosser ces disciplines au quotidien. J’ai prévu de partir en stage au mois d’août avec une grosse prépa pour la course à pied.
Tu es maintenant basé sur Reims depuis bientôt un an. Comment s’organisent tes entrainements là -bas ?
J’ai mis en place un système qui me convient. Je suis encadré en natation par Maxime Hutteau et en course à pied par Farouk Madaci. Ils travaillent ensemble pour me tirer vers le haut. Je nage le matin de 7h à 8h30, j’enchaîne ensuite avec une première session de course à pied à 9h. Je suis de retour à la maison vers 11h ce qui me permet de manger et de faire la sieste tranquillement. Je pars ensuite rouler à 14h pour revenir vers 16h30. Enfin, à 17h30, quand cela est nécessaire, a lieu le deuxième entraînement course à pied de la journée.

Propos recueillis par Basile Regoli – Crédit photos ITU

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