L’expérimenté Yannick Bourseaux sera l’unique paratriathlète de l’équipe de France au départ du World Paratriathlon Event de Rio (Brésil) prévu ce samedi à 9h30 (14h30 en France). L’occasion de se frotter une nouvelle fois au gratin mondial, mais surtout de prendre des repères sur le futur parcours des Jeux en 2016.

A un peu plus d’un an des Jeux paralympiques de Rio (7 au 18 septembre), on aurait pu s’attendre à voir débarquer sur le sol brésilien toute (ou au moins une partie) l’équipe de France de paratriathlon. Dans l’optique de prendre des repères sur le futur parcours qui sera proposé en 2016. Il n’en est rien puisque Yannick Bourseaux sera le seul international tricolore au départ de l’épreuve samedi matin. La raison ? « Cette course n’a pas plus de valeur au niveau de la qualification olympique que les autres épreuves au calendrier, explique Nicolas Becker, l’entraîneur national. Contrairement aux élites, la course de référence pour les paratriathlètes cette saison n’est pas Rio mais Chicago au mois de septembre. Cela aurait pu, certes, être l’occasion de faire une reconnaissance du parcours mais il ne faut pas se tromper de cible. Certains ont déjà beaucoup couru cette saison. Il leur faut récupérer en ce moment, surtout que l’on a un gros stage ensuite à Vichy du 10 au 20 août. »

Chef de file depuis maintenant plusieurs saisons de cette équipe de France de paratriathlon, Yannick Bourseaux est le seul à avoir fait le voyage (avec Nicolas Becker). Son objectif : retrouver du plaisir et des sensations après une course au championnat d’Europe (3e) il y a trois semaines où il est quelque peu resté sur sa faim. « Je pense que j’étais arrivé à Genève fatigué à cause de la chaleur lors des entraînements des jours précédents, lâche, en guise d’explication, l’Auvergnat. J’ai pris quelques jours tranquilles derrière pour récupérer. J’ai fait peu de séances difficiles depuis Genève. Je pense avoir retrouvé un bon niveau de forme et de fraîcheur. »

Lorsque l’on jette un coup d’œil à la liste des engagés à Rio, on s’aperçoit que tous les meilleurs mondiaux dans la catégorie PT4 seront de la partie. « On retrouve le top 6 du championnat du monde d’Edmonton, à l’exception du Russe Alexander Yalchik, précise Nicolas Becker. C’est important pour lui de se confronter à eux. » Un sentiment que partage, évidemment, l’intéressé. « Ce sera une bonne répétition pour Chicago et l’occasion de se confronter aux athlètes du continent américain. Ce sera également l’occasion de repérer les lieux pour l’an prochain. » Une façon de rappeler que le rendez-vous où il faudra surtout répondre présent n’a lieu que dans un peu plus de douze mois…

Basile Regoli

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