Hier avait lieu à Lyon une reconnaissance du parcours vélo et pédestre du TriStar Lyon (10 juillet), en compagnie des organisateurs, de lecteurs de Trimag, de la rédaction de Trimag, et d’invités tels que l’ancien cycliste pro Christophe Oriol (désormais coach WTS). Un petit peloton d’une dizaine d’unités qui a pu découvrir les charmes d’un parcours…explosif !Comme on pouvait s’en douter, le parcours vélo dessiné dans les Monts d’Or donnera tout l’intérêt de la compétition, tant il est sélectif, dépaysant, et plaisant à la fois. Cela fait du bien de retrouver des triathlons avec des circuits vélo où tout n’est pas plat dira Jean-Christphe, l’un des participants de cette reco’. Après une quinzaine de kilomètres le long des quais se Saône, rive droite, depuis la sortie de l’eau, le parcours bifurque en effet à partir de là dans la zone très casse-pattes des Monts d’Or. Un havre de paix et de nature à quelques minutes seulement de la Capitale des Gaules. Je connais bien la région, mais jamais je ne me serais douté qu’on pouvait trouver un parcours aussi beau à moins de vingt minutes du centre ville s’est étonné Christophe, un autre des participants à cette reco conviviale. Il nous offre une vue depuis les sommets à la fois sur la plaine du Rhône (est), la vallée de l’Azergues et le Beaujolais (ouest), c’est magnifique. Des points de vue qu’il faut mériter. Sorti des quais de Saône, le parcours présente ses premiers raidillons, direction Curis-au-Mont d’Or (site du premier ravitaillement), et ses magnifiques bâtisses aux pierres dorées, puis Poleymieux, avant d’arriver au Mont Verdun, point culminant du parcours. Soit environ 7-8 kilomètres de montée, à 5,4%, dont un pic à 12,6%. Testé sur le terrain, le 39×23 passe a priori sans trop de problème, même dans les portions les plus pentues, mais garder un 25, 27 en réserve semblerait plus prudent. Car les réjouissances soit loin d’être terminées. Après une première descente très roulante, large et plutôt agréable sur un bitume parfait vers Limonest, la deuxième difficulté survient, amenant le petit peloton sur les hauts de Saint Fortunat. Soit environ 3km à 8% de moyenne, et une dernière pente dré dans l’pentu comme dirait les Savoyards.
Vient ensuite l’heure de re-basculer vers Poleymieux et Curis, au détour d’un virage à droite très, très serré, et une petite descente étroite et technique, avant une troisième et dernière difficulté d’environ 3km et 5,1%, sur un bitume au rendement plutôt mauvais. Les coureurs rouleront ensuite sur une faux plat menant au 2e ravito, situé vers le 32e km, vers Couzon au Mont d’or, puis Saint Romain. Une descente technique, piégeuse, parfois étroite demandera un surplus de vigilance et de la lucidité à cet instant de la course. Avant de débouler sur les quais de Saône, à Collonges-au-Mont d’Or, à quelques mètres du restaurant gastronomique de Paul Bocuse. C’est ici que le 2e tour débutera pour les concurrents du 111. Autant dire qu’il faudra savoir en garder sous la pédale pour ce deuxième tour, qui risque d’être très exigeant, avec près de 1000m de dénivelé par tour…Pas le temps de s’arrêter pour une dégustation chez Monsieur Paul, puisque les 6 derniers kilomètres vous permettront de mettre la gomme, via Caluire et les quais de Saône, rive gauche, en direction du parc de transition situé au Stade Joseph Boucaud. Il s’agira d’enchaîner avec un parcours pédestre urbain, là -aussi voulu volontairement varié et parfois roots par les organisateurs. C’est ce qui doit faire aussi la marque de fabrique de nos épreuves souligne Laurent Urban, présent à Lyon sur la reco’. Des parcours au profil atypique, sélectif, qu’on ne retrouve pas partout, et qui plaisent aux triathlètes, parfois un peu extrêmes. La première partie de la boucle de 5km à pied répondra à ces attentes. Avec une variation de types de terrain (tantôt pavés sur les quais, bitume sur la route, sable en d’autres endroits), difficile de maintenir une foulée régulière et perforante. Au fil des mètres, les concurrents vont apercevoir, s’ils lèvent la tête, la Basilique de Fourvière, et les façades bigarrées et multicolores des maisons lyonnaises typiques du quartier. La passerelle Saint-Vincent à traverser, et c’est le retour rive gauche. Quelques escaliers à monter, un détour sur les plages improvisées par les Lyonnais sur les quais, aux beaux jours, u coup d’oeil vers le quartier tendance des Subsistances, un nouveau passage par-dessus la Saône, pour un ultime sprint quai Jayr, où sera posée la finish line. Voilà donc pour le type de parcours qui vous attend le 10 juillet prochain. D’ici là , préparez-vous en avalant du dénivelée, un simple conseil d’ami -))
Infos/inscriptions : www.star-events.cc/site/fr/trstlynews

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