Avec ses coéquipiers Raoul Shaw et Anne Tabarant, le jeune Pierre-Antoine Guilhem (Saint-Raphaël) vient de passer deux semaines aux Etats-Unis pour finaliser la dernière ligne droite de sa préparation pour la saison 2014. Résultats : deux courses encourageantes à Clermont (14e) et Sarasota (12e) où il a pu se rendre compte de sa capacité à nager et rouler avec les meilleurs du circuit nord-américain. Reste désormais à passer un cap en course à pied.  

 

On a l’impression que ces deux semaines de stage aux Etats-Unis ont été très bénéfiques pour toi ?

« A la base, ces deux semaines n’étaient pas dites « stage » mais pour faire deux courses afin de préparer la saison qui arrive et commencer à enchainer les trois disciplines. Les automatismes de course sont revenus, c’est un bon point pour les premières manches du Grand Prix. Après trois mois de travail de fond, c’était un excellent test pour évaluer son niveau.

Quels enseignements tires-tu donc de ces deux courses ITU (Clermont et Sarasota) ?

Je peux noter la régularité sur les deux courses (14e et 12e). J’ai réussi à faire de bonne natation sans me retrouver piégé sur la partie cyclisme. Pour finir, ma course à pied reste mon point faible. Avec Morgan, nous mettons beaucoup de choses en place pour progresser. Il faut du temps. Le travail finit toujours par payer alors restons patient.

Quels sont tes objectifs cette saison ?

Pour 2014, mes objectifs sont les manches du Grand Prix avec mon club de Saint-Raphaël. J’ai fait quelques demandes pour rentrer sur le circuit Coupe d’Europe, ce qui me permettra d’acquérir de l’expérience pour le futur.

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On a l’impression que l’émulation dans votre groupe d’entraînement de Saint-Raphaël vous tire tous vers le haut en ce moment ?

Nous sommes une dizaine d’athlètes à être entrainés par Morgan Steinackre. Il y a une bonne ambiance entre nous, ce qui permet d’avoir une bonne dynamique lors des séances. On a tous nos points forts et nos points faibles, ce qui nous tire vers le haut.

Pour finir, d’où vient ce surnom de « little chicken » ?

Lorsque j’étais licencié dans mon ancien club (US Bergerac), je faisais équipe avec des personnes d’une quarantaine d’années. Nous avions vingt ans d’écart. Vu que j’étais le plus jeune, ils m’ont donné ce surnom. »

 

Recueilli par Basile Regoli

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