En avion, en train, en voiture… Tous les moyens sont bons pour aller soutenir l’équipe de France de triathlon aux Jeux olympiques de Londres. Six triathlètes franciliens ont, eux, décidé de s’y rendre à vélo pour assister aux deux courses qui ont eu lieu le samedi 4 août pour les femmes et le mardi 7 août pour les hommes. Soit un périple de plus de 500 km aller-retour !

« L’été dernier, Yannick Petit (conseiller technique à la Ligue Ile-de-France) nous a proposé de profiter de la proximité géographique de l’évènement pour faire un déplacement collectif à Londres. Pour que ce soit ludique, nous avons rapidement imaginé faire le trajet à vélo. Nous avons passé cinq nuits sur place, dans une auberge de jeunesse près de Saint-Pancras, avec d’autres triathlètes franciliens », explique Thibaut Kerhervé, entraîneur au club de Versailles, qui a donc rallié Gisors (Eure), point de départ de l’aventure, à Londres, en compagnie de Léonie Periault (Issy Tri), Thibault Trimbour (Saint-Quentin Tri, Romain Eliasse (Issy Tri), Guillaume Quercy (Stade Français) et Arthur Glorion (Stade Français). Partis jeudi 2 août au matin, les six sportifs aguerris ont roulé toute la journée jusqu’à Dieppe, où ils ont dormi, avant de prendre le ferry le lendemain matin et rallier Londres dans la journée. « On a fait 130 km en France et 105 km en Grande-Bretagne, où on a dû faire attention à rouler à gauche. C’était super sympa, en plus le beau temps était avec nous donc que demander de mieux », confie Thibaut Trimbour. Pourquoi cette aventure ? « J’ai tout de suite été séduit par ce projet un peu fou. Assister aux JO est une grande première pour moi alors forcément, j’avais hâte de monter sur mon vélo et d’arriver le plus vite possible à Londres, reconnaît Romain Eliasse. C’est vrai que j’avais aussi la possibilité de prendre l’Eurostar mais pourquoi se faciliter la vie ? »,

Pendant cinq jours, ils ont ainsi pu observer de manière privilégiée les stars mondiales de leur discipline et encourager les français qualifiés. « Pour rentrer, nous avons parcouru 150 km difficile dans la campagne anglaise. Les voitures sont très nombreuses et désagréables avec les vélos. Nous sommes arrivés fourbus pour le ferry de 23 h dans lequel nous avons dormi. Débarqués à 8 h au Havre, nous avons beaucoup plus apprécié les routes françaises. Nous avons roulé 150 km jusqu’à Val-de-Reuil avant de terminer le trajet en TER pour éviter les routes les plus chargées, explique Thibault Kerhervé. Une superbe balade. » Et des souvenirs qui resteront gravés à jamais. « C’était très enrichissant. Je repars avec des rêves plein la tête », ajoute Léonie Periault. Qui sait si l’un de ces jeunes ne représentera pas la France aux Jeux olympiques en 2016…

Basile Regoli

Inscrivez-vous à la newsletter TriMag.

Recevez gratuitement une fois par mois Triathlon Addict, la newsletter des Dingues de Triathlon » et rejoignez la communauté Triathlon Spirit

A lire aussi sur Triathlon Spirit