Championne du monde l’an dernier, Non Stanford est devenue la première femme de l’histoire à décrocher le titre mondial élite un an seulement après celui obtenu dans la catégorie U23. Le plus dur commence maintenant puisqu’il va désormais lui falloir confirmer son nouveau statut. Sur le site de l’ITU, la pépite britannique a confié ses ambitions pour 2014 avec comme objectif majeur les Jeux du Commonwealth où elle portera pour la première fois de sa carrière les couleurs de son pays, le Pays de Galles.

Vous vous entraînez dans le célèbre groupe d’entraînement de Leeds. Qu’est-ce que cela vous fait de vous entraîner avec des athlètes aussi talentueux ?

« C’est très sympa. Rejoindre Leeds a été un tournant dans ma carrière. J’ai beaucoup appris ces deux dernières années en m’entraînant aux côtés d’Alistair et Jonathan. Mon groupe de Leeds y est pour beaucoup dans ma réussite.

On a l’impression qu’il y a une très bonne ambiance dans ce groupe, notamment entre les filles. C’est important pour vous de bien vous entendre avec vos partenaires d’entraînement ?

C’est très important oui parce que ce sont les personnes avec lesquelles je passe beaucoup de temps, une grande majorité de la journée. Plus une athlète s’épanouit à l’entraînement, plus elle a des chances de réussir. L’environnement autour de soi joue vraiment un rôle important.

Lorsque vous ne vous entraînez pas, que faîtes-vous tous ensemble ?

Nous passons la grande majorité de notre temps à nous entraîner mais nous essayons aussi de passer un peu de temps en dehors du triathlon. Nous sortons parfois manger ensemble. Récemment, nous avons eu nos anniversaires à fêter. C’était très sympa.

Au début de la saison passée, pensiez-vous que vous alliez connaître une telle année ?

Certainement pas. J’ai été vraiment surprise quand j’ai couru mon 10km avant le début de saison de triathlon (32’39 à Partington le 10 mars 2013). Il était évidemment plein d’espoir mais je n’ai jamais pensé une seule seconde qu’il se traduirait par la saison que j’ai faite. J’ai été un peu surprise.

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Cette année, il semblerait que quelques-unes des meilleures filles de la dernière olympiade (Nicola Spirig, Helen Jenkins, Lisa Norden…) seront de retour sur le circuit WTS. Pensez-vous que cela peut changer la dynamique des courses ?

Ça va certainement changer des choses oui. Il va y avoir le retour de quelques nageuses très rapides, comme Helen Jenkins. Lucy Hall va également rentrer sur le circuit WTS cette année. Je pense que beaucoup de courses vont se jouer sur la natation et le vélo. Je vais donc beaucoup travailler pour être sûr de ne pas passer à côté du pack de tête en vélo. J’ai d’ailleurs mis l’accent cet hiver sur la natation.

De quoi avez-vous le plus hâte cette année ?

J’ai vraiment hâte de participer aux Jeux du Commonwealth (à Glasgow le 24 juillet). Ce sera la première fois que j’ai la chance de représenter le Pays de Galles en triathlon. Mais aussi la première fois que je participe à ces Jeux donc je suis très impatiente.

Vous avez laissé entendre la possibilité de participer aussi bien au triathlon qu’aux épreuves d’athlétisme aux Jeux du Commonwealth. Est-ce toujours le cas ?

Oui, c’est vraiment une possibilité. On a pris le temps de regarder si la préparation était compatible par rapport à l’entraînement en triathlon. La priorité numéro une sera en tout cas le triathlon.

Quels sont vos objectifs à plus long terme ?

Je serai ravie d’être sur la ligne de départ à Rio de Janeiro. Rien qu’y être avec l’équipe de Grande-Bretagne est déjà un exploit en soi. Ma préparation olympique pour être sur cette ligne de départ dans deux ans démarrera juste après les Jeux du Commonwealth. »

 

Crédit photos Delly Car/ITU

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