A l’instar de sa compatriote Emmie Charayron, Pierre Le Corre (Les Sables Vendée) disputera demain (17h, heure française) son dernier Championnat du monde U23 avant de passer, l’an prochain, dans la cour des grands. En somme, il s’agit là pour le champion d’Europe U23 en 2012 de sa dernière occasion de décrocher un titre mondial chez les jeunes.
A seulement 23 ans, Pierre Le Corre est une valeur sure et ne déçoit que très rarement. Depuis son tout premier Championnat du monde junior en 2009, où il avait pris la 15e place, le sociétaire des Sables Vendée a toujours répondu présent lors des grands rendez-vous sur la scène internationale. En atteste, tout d’abord, ses résultats aux Championnats d’Europe U23 : 8e en 2010, 6e en 2011 et 1er en 2012. Ses performances lors de ses deux derniers Championnats du monde U23 sont également de premier plan : 7e en 2011 et 4e en 2012. Bref, il ne manque à Pierre qu’une médaille mondiale pour quitter les catégories jeunes par la grande porte. « Je suis passé deux années de suite tout près, c’est frustrant. Cette course à Londres, c’est l’objectif de ma saison. La course d’un jour à ne pas louper. Je la prends d’ailleurs comme si c’était la course des Jeux olympiques. Je vais essayer de faire un podium pour ma dernière U23 car après c’est la cour des grands. »
Une cour des grands dont il a eu un premier aperçu en juin dernier en participant à son tout premier Championnat d’Europe Elite. Et la performance (6e) a une fois encore été au rendez-vous. A Londres, Pierre arrive bien plus expérimenté que les autres années. Il est désormais un membre à part entière de l’équipe de France élite avec laquelle il a participé à quatre manches WTS cette saison. Son plus joli fait d’armes pour l’instant ? Sa 9e place à Stockholm fin août ! « Alors que je n’ai pas eu un début de saison tonitruant, là je commence vraiment à être en forme. Ça fait trois semaines que je suis à un gros niveau. A pied, j’envoie de très belles séances. » Cela s’est d’ailleurs vu il y a dix jours au Grand Prix de Sartrouville (3e) où le pensionnaire du pôle de Montpellier a été le seul à pouvoir suivre – à distance néanmoins – la foulée des frères Brownlee. « La course de Sartrouville, c’était un peu un prélude des Mondiaux. A Londres, il faudra faire une course à la Brownlee du début à la fin. C’est-à -dire nager devant pour essayer de s’échapper à vélo afin d’en laisser le maximum derrière. » On a hâte d’y être !

Texte Basile Regoli – Crédit photos ITU

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