Une trentaine de paratriathlètes, dont certains leaders de l’équipe de France comme Yannick Bourseaux, Geoffrey Wersy, Stéphane Bahier ou encore Elise Marc, sont attendus ce dimanche du côté de Cambrai (Nord) pour participer au championnat de France.

Doucement mais sûrement, le paratriathlon poursuit son développement dans l’hexagone. Depuis l’officialisation de l’intégration de ce sport au programme des Jeux olympiques de Rio de Janeiro (Brésil), la fédération française a décidé de mettre les petits plats dans les grands pour offrir la possibilité aux paratriathlètes d’aller chercher des médailles en 2016. Un projet qui pourrait porter ses fruits puisque l’équipe de France compte aujourd’hui dans ses rangs quelques-uns des meilleurs mondiaux dans leur catégorie comme Stéphane Bahier (PT2), Geoffrey Wersy (PT2), Elise Marc (PT2) ou encore Yannick Bourseaux (PT4). Ces quatre là partiront évidemment grands favoris du championnat de France organisé ce dimanche (départ à 9h) à Cambrai.

IMG_0157Stéphane Bahier (catégorie PT2)

Au total, ce sont une trentaine de paratriathlètes qui seront au départ de ce championnat national qui va permettre à certains de se jauger une semaine avant d’aller à Besançon (étape du circuit mondial). « C’est une bonne répétition. Tous les meilleurs de l’équipe de France seront présents, à l’exception d’Ahmed Andaloussi. Il y aura donc un bon niveau en tête de course malgré une participation de concurrents toujours faible sur ce championnat de France. Ce sera également l’occasion pour certains qui n’ont pas de points ITU d’ouvrir leur compteur », explique Nicolas Becker, l’entraîneur national. Ce championnat national offre, en effet, pas moins de 150 points ITU aux lauréats (contre 300 sur une étape du circuit mondial et 500 sur un championnat d’Europe).

IMG_0170Nicolas Becker (entraîneur national)

Hasard du calendrier, ce championnat de France tombe le même week-end qu’une étape du circuit mondial à Londres (Royaume-Unis). Certains paratriathlètes – Yann Guanter, Pascal Armand, Yannick Barbaste et Arnaud Grandjean – ont néanmoins choisi d’enchaîner ces deux rendez-vous avec le risque évident d’arriver un peu émoussé au départ de leur course dimanche. « Comme il est très difficile d’entrer sur les World Paratriathlon Events, on ne pouvait pas gâcher cette opportunité d’aller à Londres. C’est l’occasion pour certains d’entrer pour la première fois sur le circuit et également d’aller marquer des points. Il est évident que si le championnat de France n’avait pas été à Cambrai, ça n’aurait pas été possible à faire », ajoute Nicolas Becker, qui sera donc à Londres samedi, puis à Cambrai dimanche, pour superviser tous ses paratriathlètes.

Basile Regoli – (c) ITU Media

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