Grâce notamment aux performances des frères Brownlee, d’Helen Jenkins et plus récemment de Non Stanford, le Royaume-Uni est devenu ces dernières années la nation forte du triathlon (12 athlètes dans le Top 50 mondial en 2013). Et tout laisse à penser que les Britanniques vont continuer à jouer les premiers rôles lors des prochaines olympiades. Peut-être même dès dimanche sur la WTS d’Auckland où ils sont onze engagés…

La saison 2013 a très certainement été marquée d’une pierre blanche au Royaume-Uni. Après les médailles des frères Brownlee aux Jeux olympiques, les Britanniques ont poursuivi sur leur lancée en trustant l’an passé un nombre impressionnant de podiums sur le circuit WTS ou Coupe du monde. Ils ont surtout réussi une moisson historique de médailles à l’occasion du Championnat du monde : l’or pour Non Stanford (Elite), l’argent pour Jonathan Brownlee, Jodie Stimpson (Elite), Georgia Taylor-Brown et Marc Austin (Junior), et le bronze pour Grant Sheldon (Junior).

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S’ils ont dû laisser échapper le titre mondial à l’Espagnol Javier Gomez en 2013, les frères Brownlee ont montré qu’ils étaient quasiment imbattables lorsqu’ils sont au départ d’une course. Sur les sept épreuves au programme du circuit WTS l’an dernier, Alistair en a remporté trois (San Diego, Kitzbuehel et Stockholm) comme son frère Jonathan (Yokohama, Madrid et Hambourg). Mais l’hégémonie du triathlon britannique ne se résume pas qu’à ces deux joyaux. Le pays peut surtout se targuer d’être le seul, avec la France également, à avoir eu l’an passé 6 triathlètes dans le Top 50 mondial : Jonathan Brownlee (2e), Alistair Brownlee (4e), David McNamee (16e), Adam Bowden (24e), Matthew Sharp (28e), Mark Buckingham (43e).

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La fédération britannique peut voir l’avenir sereinement puisque la génération qui arrive semble être encore plus talentueuse que celle en place. On pense notamment à Thomas Bishop (22 ans), Marc Austin (20 ans), Gordon Benson (19 ans), Grant Sheldon (19 ans) ou Morgan Davies (19 ans) qui ont déjà tous terminés dans le Top 10 d’un championnat du monde junior. Âgé seulement de 17 ans, Miles Burton est également un talent en devenir.

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Du côté des femmes, le triathlon mondial tient désormais sa nouvelle pépite en la personne de Non Stanford. A 23 ans, la Galloise possède déjà un palmarès à en faire pâlir plus d’un. Championne du monde U23 en 2012, elle s’est véritablement révélée aux yeux du public l’an dernier en décrochant le titre mondial (5 podiums dont 2 victoires sur le circuit WTS). A l’instar des frères Brownlee, Stanford semble posséder une longueur d’avance en course à pied sur ses autres concurrentes (record sur 10km à 32’39). La saison 2013 fut également celle de la révélation pour la vice-championne du monde Jodie Stimpson. Inconstante dans ses résultats depuis son entrée sur le circuit international en 2009, elle a passé un cap sidérant l’an dernier sous la houlette de Darren Smith. C’est simple, Stimpson n’a jamais terminé au-delà de la 5e place sur une manche WTS en 2013 (4 podiums).

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Comme leurs homologues masculins, elles sont également six filles à figurer dans le Top 50 mondial avec Katie Hewison (19e), Vicky Holland (33e), Vanessa Raw (43e) et Natalie Milne (49e). Un seul pays arrive à en faire de même : l’Australie. Championne d’Europe et vice-championne du monde junior en 2013, Georgia Taylor-Brown (20 ans) possède elle aussi toutes les armes pour jouer très rapidement dans la cour des grands. En atteste son chrono canon réalisé fin décembre sur 10 km (33’34). A cette liste, on peut ajouter Lois Rosindale (23 ans), Lucy Hall (22 ans), Sophie Coldwell (19 ans), Sian Rainsley (16 ans)… sans oublier Helen Jenkins (30 ans) qui s’apprête à faire, ce dimanche à Auckland, son grand retour sur le circuit WTS après un an et demi d’absence. Fin mars, elle a d’ailleurs décroché une très prometteuse 4e place sur la Coupe du monde de New Plymouth. Championne du monde en 2008 et 2011, elle aura donc très certainement son mot à dire durant cette olympiade.

Basile Regoli

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