Jeux paralympiques – Objectif médailles pour les Bleus

Cinq paratriathlètes de l’équipe de France participent, ce week-end à Rio (Brésil), aux premières épreuves de paratriathlon de l’histoire des Jeux paralympiques. Avec de belles chances de médailles pour la plupart d’entre eux. L’occasion rêvée pour eux d’écrire une nouvelle page de l’histoire de leur sport.

Le jour J est enfin arrivé. Après une longue attente, quatre ans de travail, les paratriathlètes entreront en piste ce samedi pour les hommes et dimanche pour les femmes sur le site de Fort Capacabana. Une première pour tous ces sportifs puisque le paratriathlon fait sa grande entrée aux Jeux paralympiques. Parmi les 60 participants (31 hommes, 29 femmes) venus de 18 pays, répartis en trois catégories selon les handicaps, cinq Tricolores seront au départ et rêvent de revenir de Rio avec une médaille autour du cou.

Chez les hommes, les expérimentés Yannick Bourseaux (PT4), multi médaillé dans les grands rendez-vous internationaux depuis des années (3^e au championnat d’Europe en 2016 ou encore au championnat du monde en 2015), et Stéphane Bahier (PT2), lui aussi référence internationale dans sa catégorie avec notamment des titres mondiaux en 2012 et 2013 ou encore une médaille d’argent au dernier championnat d’Europe, peuvent afficher de grosses ambitions. « Je voudrais décrocher une médaille, avance clairement Bahier. Ce sont les premiers Jeux en paratriathlon, être un pionnier de ma discipline serait fantastique. »

Même ambition pour Bourseaux : « Je ne me fixe aucune limite, prévient-il. J’espère ne pas avoir un trop gros retard à la sortie de l’eau et sortir dans le bon peloton. Mon point fort c’est le vélo. J’ai l’expérience des Jeux paralympiques avec ma participation à Turin et Vancouver en biathlon. J’avais d’ailleurs fait une contreperformance à ces derniers Jeux et je vais m’en servir pour ne pas refaire l’erreur. » Dans la même catégorie que Yannick Bourseaux, Maxime Maurel (PT4), 29 ans, aura des ambitions un peu moins élevées et visera un Top 8. Un objectif à sa portée au regard de ses derniers résultats sur le circuit international.

Dimanche, dans les courses féminines, Elise Marc et Gwladys Lemoussu s’élanceront également avec de belles chances de monter sur le podium. Leur progression lors des derniers mois permettent de nourrir de grands espoirs. En PT2, Elise, double amputée tibiale, est championne d’Europe en titre et espère bien se mêler demain à l’élite mondiale. A 27 ans, Gwladys Lemoussu (PT4, amputée avant-bras gauche) a pris la troisième place des « Europe » en 2016. « J’envisage le podium même si cela semble difficile », confie-t-elle.

Basile REGOLI

PROGRAMME

– Hommes : samedi à partir de 10h (15h en France)

– Femmes : dimanche à partir de 10h (15h en France)