Frédéric Belaubre rêvait de disputer à Londres ses troisièmes Jeux olympiques après ceux d’Athènes (5e) et de Pékin (10e). Le Français n’est malheureusement pas parvenu à se qualifier mais est tout de même présent dans la capitale britannique pour commenter à la télévision les épreuves de triathlon en compagnie du journaliste Nicolas Geay. TRIMAG lui a proposé de faire un petit flash-back sur ses deux participations olympiques. Entretien.

Quels souvenirs gardes-tu de tes participations aux Jeux olympiques d’Athènes (2004) et de Pékin (2008) ?
Je garde de nombreux bons souvenirs, forts et inoubliables. L’éventail est très varié entre la découverte des champions dans le village olympique, le spectacle du 100m en athlétisme, l’ambiance de la cérémonie de clôture, le restaurant immense du village olympique, le fait d’être allé voir tous mes amis participer à différentes disciplines lors des Jeux olympiques (judo, handball, natation, athlétisme, VTT, etc), et bien sûr les souvenirs liés à mes propres courses ainsi que tous les moments juste avant et juste après les courses. Je repense aussi aux gens qui sont venus me soutenir, mes partenaires d’entraînements qui ont fait tant de séances à mes côtés et à mes entraîneurs. Une aventure olympique représente tellement de monde que lorsqu’on se replonge dans ses souvenirs, on pourrait écrire des milliers de page pour exprimer ce que l’on ressent.
Comment avais-tu réagi lors de l’annonce de ta sélection pour les Jeux olympiques ?
Mes deux sélections aux JO se sont passées de manière linéaire. Entraînements à la dure, compétitions de préparation, compétitions de qualification, et voilà , le tour était joué. Pas de surprise extraordinaire. Je me souviens tout de même de ma première course de sélection, les championnats du monde à Queenstown (Nouvelle-Zélande) en 2003. Le passage de la ligne m’avait vraiment comblé de joie. Mais je ne m’autorisais que peu de temps à chaque fois pour profiter d’une victoire personnelle. Un autre objectif prenait, tout de suite, toute la place dans mon esprit.
Quels conseils donnerais-tu à un triathlète qui disputera à Londres ses premiers Jeux olympiques ?
Ne soit pas spectateur de ta course ou de celle des autres. Tu es l’acteur principal de ton film, ne t’écarte pas de ton scénario et de ta ligne de conduite. Ensuite, une fois sur la ligne de départ, ou le matin de la course au réveil, dis-toi que tu as une chance inouïe d’être ici, et que tu as les cartes en main pour que ce moment devienne le plus puissant de ta vie. Ne le gâche pas. Fait seulement ce que tu sais faire et tu ne regretteras rien.

Propos recueillis par Basile Regoli

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