Chef de file de son équipe de Metz le week-end dernier lors de la 2e étape de D2 à Angers, la cadette Jeanne Lehair a parfaitement assumé son statut en passant la première la ligne d’arrivée. Décrochant ainsi sa première victoire de la saison. Place désormais au Championnat de France d’aquathlon ce dimanche où la jeune Messine aura à cœur de défendre son titre national.

Que retiens-tu de cette victoire à Angers ?
C’est ma première victoire de l’année en triathlon et ça fait plaisir ! Enfin ! En plus, ça a été une course complète que j’ai menée avec mes coéquipières du début jusqu’à la fin. C’est encore mieux.
Vous gagnez par équipe cette étape ce qui vous permet de remonter à la 3e place au classement général. La montée en D1 est-il l’objectif fixé ?
Oui. L’an dernier, on était encore trop jeune et pas assez expérimentées. Certes, seulement un an s’est écoulé mais on fait déjà mieux que l’an dernier en D2. On est sur la bonne voie. Après, ce n’est pas encore gagné avec la première étape qu’on a fait (8e) – où il manquait Marion, Perrine, Marie et moi – mais si on continue comme ça c’est dans la poche !
Es-tu prête maintenant à défendre ton titre national d’aquathlon dimanche ?
J’espère que cette étape de D2 ne sera que le début des victoires de cet été !
Disputer un championnat de France chez soi, devant ses amis et sa famille, est-il une motivation ou une pression supplémentaire ?
J’ai plutôt l’habitude d’être relax avant les courses et de ne pas stresser donc le fait qu’il y ait mes amis et ma famille n’est pas un problème. Ils ne sont pas là pour me juger. Quoi que je fasse, ils seront contents donc c’est plus une motivation et un soutien qu’une pression. Même si l’envie de bien faire est d’autant plus forte !
La plupart des filles de ton âge partent en vacances à cette période de l’année, alors que toi tu enchaînes les stages et les compétitions. Comment vis-tu cela ?
Il ne faut pas se voiler la face, je suis nostalgique des étés où je partais trois semaines en vacances sur un autre continent. Mais je pourrai le faire plus tard et les compétitions me font voyager aussi même si le tourisme n’est pas la grande priorité. J’ai aussi la chance d’avoir un super groupe d’entrainement où, même si les entraînements peuvent être durs, l’ambiance générale est aux vacances pendant les stages. Et vu où j’habite, avec ce microclimat, les vacances au soleil c’est toute l’année… ou pas !
Ton principal objectif cette saison était de se qualifier aux Mondiaux en septembre. Comment as-tu vécu cette non-sélection ?
Forcément, j’ai été déçue mais au vue de ce que j’avais fait au Championnat d’Europe c’était la suite logique des choses… même si j’espérais être repêchée grâce ma course à Vierzon. Ceci dit, ma saison reste remplie avec les manches de D2, les Ligues et sûrement d’autres courses où j’aurai l’occasion de prouver ce que j’aurais pu valoir sur les Mondiaux. Et puis il me reste encore deux ans pour faire des podiums sur des championnats internationaux juniors !

Basile Regoli – Crédit photos Thierry Sourbier

Inscrivez-vous à la newsletter TriMag.

Recevez gratuitement une fois par mois Triathlon Addict, la newsletter des Dingues de Triathlon » et rejoignez la communauté Triathlon Spirit

A lire aussi sur Triathlon Spirit