Un départ à 7h30 pour les hommes, 8h00 pour les femmes. Les triathlètes qui disputeront ce dimanche la 3e étape du Grand Prix, de retour dans la capitale parisienne après six ans d’absence, vont devoir mettre leur réveil aux aurores. Contrairement aux autres manches du circuit, les horaires des deux courses au programme sont très matinaux.

Le prix à payer pour avoir le droit de traverser la Ville Lumière, sur un circuit fermé allant du bassin de la Villette au Champ de Mars, aux pieds de la Tour Eiffel. « Ce n’est pas l’idéal mais on n’a pas le choix. De toute manière, ça ne va pas changer grand-chose à la course. La performance de chaque athlète ne joue pas en fonction de l’horaire. Les meilleurs resteront les meilleurs », confie Jordan Rouyer, entraîneur au club de Metz qui occupe actuellement la 2e place chez les filles et la 5e chez les garçons).

Pour tous, la principale difficulté d’une course aussi tôt sera de réussir à « réveiller la machine » au niveau physiologique. « Il faudra peut-être faire un échauffement un petit peu plus long que d’habitude, avec davantage d’intensité pour faire monter le cardio. On ne doit pas choquer le corps au moment de plonger dans l’eau », explique le coach messin tout en rappelant que les triathlètes ont l’habitude, tout au long de l’année, de s’entraîner à ces horaires. « A Metz, on nage à 6h30 tous les matins. »

La veille, c’est à dire ce samedi soir, Rouyer attend que ses poulains soient « au calme » dans leur chambre dès le repas terminé. « Mais c’est compliqué de vouloir se coucher à 20h ou 21h. Ce n’est pas possible de décaler son rythme de sommeil comme ça, glisse-t-il. De toute façon, ce n’est pas la dernière nuit la plus importante. » La précédente, paraît-il.

Point positif de ces courses programmées de bonne heure dimanche, la possibilité pour certaines équipes de passer ensuite « un moment de convivialité » à l’heure du midi. « Nous, on ira faire un petit brunch tous ensemble avant que certains reprennent leur avion ou leur train, alors que d’habitude, c’est souvent « speed » après la course. »

Basile REGOLI – (c) Jean-Marc MOUCHET

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