« Et alors, t’es prêt ? » Voilà la question récurrente à laquelle j’ai droit depuis quelques semaines. Et la réponse est toujours la même : « Pas encore, je le serai le 2 août ». C’est bien évidemment le plus difficile à gérer ; être en forme et en pleine possession de ses moyens le jour de la course.

Alors non, je ne suis pas encore prêt, mais pas loin, après une bonne charge de travail pendant le mois de juin constitué notamment d’enchaînements longues distances intéressants. L’objectif était de tester la nourriture et l’hydratation en condition de course.
Adélaïde, « my support », m’a même organisé un triathlon « off » permettant de nous roder en conditions réelles au niveau des ravitaillements et de l’assistance sur 6 heures de multisport. C’était très constructif et cela permet de régler des petits détails qui peuvent avoir de l’importance. Je suis un adepte du concept « Organiser, préparer tout ce qui est possible en amont pour n’avoir à gérer que les aléas, car pour sûr, il y en aura ».

Les sorties longues se sont conclues par une participation le 28 juin à la cyclosportive : « La SerreChe Luc Alphand, Grandfondo de Val Susa » avec les 4 Cols : Montgenèvre, Mont Cenis par l’Italie, le Télégraphe et Galibier comme « dessert » sur 205km et 4200m de D+. L’occasion en or, à un mois du départ de tester les guiboles sur une sortie longue. Moi qui ne suis pas un cycliste, j’ai pris énormément de plaisir sur ce très beau parcours en gérant l’effort tout du long. Bilan, 92ème / 310 et 23.7km/h de moyenne. Oui je sais ; bien loin des premiers qui tournent à 31km/h de moyenne, en gros, je me prends 2 heures quand même. Mais pour une première, et bien je me contente de ce résultat et de ces 8h19 de pédalage sans fringale qui m’ont permis de tester la bête sur une très longue sortie de vélo (mal aux fesses et aux cervicales c’est clair).

Après 4 jours de repos consécutifs pour retaper le « Lolo », place maintenant à une quinzaine de jours d’entraînements un peu plus courts et plus rythmés, en conservant 2 sorties de natation jusqu’au départ pour Oslo (une en lac, l’autre à la piscine). Ce dernier mois est un des plus durs à gérer au niveau de l’entraînement entre « en faire trop » ou « pas assez ». Mais il me semble qu’il vaut mieux arriver avec de la fraîcheur et surtout pas fatigué alors attention à bien doser…

On arrivera alors à ces 4 mois de préparation pour tenter de décrocher le Graal en haut du Gaustatoppen en fin d’après-midi du samedi 2 août 2014.
Dernière ligne droite…. Forza !

Laurent Valette

 

Les épisodes précédents :

Episode 1

Episode 2

Episode 3

Episode 4

Episode 5

Episode 6

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