Petite effervescence ce matin le long d’Alii Drive, à hauteur de Hale Halawai Park. De tous âges, de tous sexes, de tous niveaux, de toutes nationalités, une bonne centaine de coureurs ont répondu à l’appel de l’association PATH Hawaii, qui organise son 5 et 10km pédestre. Une aubaine pour les triathlètes qui ont des fourmis dans les jambes. Et une occasion unique pour l’association de défense des chemins d’Hawaii (PATH = Peoples Advocy for Trails Hawaii) de sensibiliser autour de la protection des chemins locaux, mais aussi des pistes cyclables et de militer pour un mode de vie actif, dans le respect de chacune des communautés.
Une grosse centaine de concurrents ont donc épinglé un dossard, sur le 5 ou 10km qui fête sa 26e édition. Parmi eux, pas mal d’Hommes de fer, dont une poignée de Français, avec notamment Anthony Pannier ou Philippe Frédéric. L’osmose entre les générations est absolue. Les gamins courant pieds nus sont mélangés aux mamies venues faire leur 5km de marche, ou aux adeptes de cani-cross. Un départ commun, des rythmes bien différents, une même communion dans l’effort. Le premier boucle le 10 kil’ en 33’15. Le dernier recevra les mêmes acclamations.Les triathlètes, eux, peuvent ensuite enchaîner avec un session natation au Pier. Profiter du soleil qui illumine les mâtinées, et tend à disparaître à la mi-journée, pour laisser place à la grisaille. Parmi eux, l’inoxydable Pierre Beccamel, 72 ans. 9e Ironman d’Hawaii. Plus de 260 triathlons au compteur. Le premier Hawaii en 1991. Sans doute le dernier cette année, mais qui sait… Ma qualif’, je l’ai obtenue à Nice. J’avais un peu honte, j’étais le seul de ma classe d’âge. Mais bon, c’est toujours bon à prendre. J’espère bien terminer cette année, et faire pourquoi pas un Top 5 dans ma classe d’âge où nous sommes une vingtaine. Ici, j’ai toujours eu des petits malheurs… sourit le Méridional, dans un décor qu’il a du mal à reconnaître. Au début, cet Ironman, c’était de l’artisanal. Aujourd’hui, c’est devenu une affaire commerciale. Malgré tout, cela n’a pas trop dévalué le mythe….
A quelques pas du vétéran français, Olivier Spagnol. Un duathlète de la première heure, fervent défenseur et porte-parole de la discipline. Un artisan historique de la Division 1. Et puis, la révélation, il y a quatre ans. L’apprentissage de la natation. Combiné à son talent pédestre, l’alchimie donne d’excellents résultats. Depuis, Olivier ne vise que ces moments sur l’île. Et continue de progresser en natation, histoire de prolonger le rêve…
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Luc Beurnaux – Photos Thierry Sourbier

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