Damien Favre-Félix et Cyrille Viennot vivront samedi leur premier Hawaii. En groupe d’âge pour le premier, chez les pros pour le second, révélé sur la distance l’an dernier à Roth. Tous deux ont pu constater qu’il leur faudra être prudent sur le parcours vélo, qui pourrait faire bien des dégâts. Rencontre avec les intéressés…Comment se déroule la découverte de l’événement et de l’île ?Damien Favre-Félix – Tout se passe bien jusqu’à présent. Après 20 ans de triathlon, c’est ma première participation à Hawaii. J’essaye d’en profiter un maximum, et je pense être affûté comme il se doit pour l’événement…Cyrille Viennot – J’avais lu et vu beaucoup de choses sur l’épreuve. Mais c’est toujours difficile de se faire une opinion quand on ne vit pas le truc. Maintenant qu’on est sur place, on se rend compte de l’ampleur de l’événement, c’est énorme…Vous êtes vous familiarisé avec le parcours ?DFF – On est allé repérer le vélo. Je pense que c’est indispensable si on veut ne pas avoir de mauvaises surprises le jour J. Je pense que ce parcours correspond bien à mes qualités. Le seul problème, c’est ce vent de travers qui peut déstabiliser à tout moment. On est habitué au vent de face ou de dos, mais latéral comme ça, c’est plus rare.Cyrille – Sur ce parcours, il va falloir gérer l’effort car je ne serai pas parmi les meilleurs rouleurs. A Zürich déjà , j’avais souffert, je ne m’étais pas fait plaisir. J’ai peur de vivre la même chose ici. Sinon, la natation sans combi ne m’effraie pas, je sais que je peux nager convenablement dans ces conditions…Qu’espérez-vous pour le jour de la course ?DFF – Que tout se passe au mieux. Je voudrais me rapprocher de la course parfaite, et des 50 premiers du scratch, même s’il y a aussi un gros niveau chez les groupes d’âge. J’y verrai plus clair après le vélo. Je vais me forcer à ne pas tout donner pour être capable de courir le marathon en 3h10/3h15 derrière….Cyrille – J’espère que le vélo se passera sans trop de difficulté pour que je puisse courir à mon niveau. J’ai pu bien me préparer cette année, je n’ai travaillé qu’à 60% j’ai essayé de me rapprocher des conditions d’entraînements des vrais professionnels pour que tout se passe pour le mieux…. Recueilli par Luc Beurnaux – Photos Thierry Sourbier

Inscrivez-vous à la newsletter TriMag.

Recevez gratuitement une fois par mois Triathlon Addict, la newsletter des Dingues de Triathlon » et rejoignez la communauté Triathlon Spirit

A lire aussi sur Triathlon Spirit