La rédaction de TRIMAG a sélectionné six triathlètes qui disputeront dans exactement 50 jours l’Ironman de Nice (23 juin). Six triathlètes au profil bien différent les uns des autres : Jeanne Collonge, Xavier Fanovard, Mathias Gery, Damien Le Bourligu, Audrey Sogny et Sébastien Truchi. Jusqu’au 23 juin, chaque mardi, nous vous raconterons leurs espoirs et leurs doutes au gré de leur préparation. Dans ce premier épisode, partez à la découverte de leur parcours dans le triathlon et de leur objectif pour Nice.

• JEANNE COLLONGE (26 ans, Nice)
Début en triathlon ? J’ai commencé en 2005, en junior 1re année.
Métier ? Je suis actuellement étudiante dans un Master de traduction pour l’audio-visuel et triathlète à mes heures perdues.
Pourquoi l’Ironman de Nice ? Je ne sais pas, un cri du cœur… Nice me fait très envie cette année ! L’envie de découvrir mieux préparée que quand je l’avais fait en 2011 et sur un terrain que je connais par cœur.
Que représente l’Ironman de Nice ? Cette course représente un de mes objectifs majeurs de cette saison. C’est le berceau du triathlon, et c’est beau de voir comme cette tradition se perpétue et même évolue.

• XAVIER FANOVARD (33 ans, Issy)
Début en triathlon ? Première licence de triathlon prise en 1999, soit ma 15e saison.
Métier ? Fonctionnaire de police en région parisienne.
Pourquoi l’Ironman de Nice ? J’y ai participé l’année dernière et j’ai connu quelques difficultés au cours du marathon. Je ne veux pas rester sur un échec donc je repars pour un tour en espérant faire une course pleine. De plus, étant déjà qualifié pour Hawaii, cela va me permettre de peaufiner ma préparation et me confronter au moins sur une fois sur la distance cette saison avant le grand bal final d’octobre.
Que représente l’Ironman de Nice ? J’ai habité Nice une dizaine d’années étant jeune et chaque année nous allions en famille voir le Triathlon de Nice (sous son ancien format). Si je suis passé sur la distance Ironman, je pense que cette course y est pour quelque chose. Prendre part à son évolution, dans un cadre idyllique et presque à domicile, est une chance à ne pas rater.
Quel objectif ? Pour cette année, j’aimerai intégrer le top 20 malgré une préparation hivernale plutôt chaotique. Mais le plus important sera de tenir une stratégie de course en vue d’Hawaii.

• MATHIAS GERY (37 ans, Saint-Etienne)
Début en triathlon ? J’ai commencé le 6 mai 2001 (triathlon de Valence) et depuis je fais du triathlon sporadiquement (licencié en 2003, 2008, 2012 et 2013).
Métier ? Enseignant-chercheur à l’université de Saint-Etienne.
Pourquoi l’Ironman de Nice ? Après deux participations à l’Embrunman (2003 et 2008) bouclées en mode ‘’survivor’’ et un Altriman bâché (2012), j’avais envie d’essayer un Ironman mois montagneux. J’ai sauté sur l’occasion quand elle s’est présentée. J’attends aussi avec impatience de découvrir l’ambiance, avec énormément de coureurs et de spectateurs !
Que représente l’Ironman de Nice ? Une grande course que tout triathlète a envie de faire au moins une fois dans sa vie.
Quel objectif ? Je suis conscient que mon volume d’entrainement est insuffisant pour préparer correctement un ironman (en moyenne 7h/semaine dans les bonnes périodes, quasiment sans natation et avec peu de vélo), donc mon objectif est modeste : terminer dans de bonnes conditions et profiter au maximum de la balade ! Essayons de détailler : natation (1h45 voire 1h30 si ça rigole ! Je n’aurai sans doute pas plus de 15-20 km de natation au compteur d’ici fin et je n’ai jamais nagé en mer), vélo (je pense que 7h30 est un objectif réalisable voire 7h. Je ne pense pas pouvoir caser plus de 1 500km d’entraînement d’ici fin juin) et course à pied (5h voire 4h30 avec probablement 750km d’ici fin juin. J’espère courir à peu près tout le marathon). Soit un total de 14h30 voire 13h30.

• DAMIEN LE BOURLIGU (34 ans, Poissy)
Début en triathlon ? Il y a quatre ans.
Métier ? Concepteur-automobile (PSA Peugeot-Citroën)
Pourquoi l’Ironman de Nice ? Une dernière échéance avant de mettre définitivement un frein à ma pratique et me focaliser par la suite sur l’encadrement des jeunes du Poissy Triathlon, mais surtout d’un point de vue plus personnel me rendre plus disponible pour les personnes m’étant les plus proches.
Que représente l’Ironman de Nice ? Une grande incertitude sur ma réelle capacité à aller au-delà de la souffrance et un peu de crainte à ne pas être en mesure d’aller au bout de la course au rythme auquel je souhaite être.
Quel objectif ? Moins de 10 heures et peut-être une qualif’ à Hawaïi pour la cerise sur le gâteau !

• AUDREY SOGNY (24 ans, Antibes)
Début en triathlon ? Je pratique le triathlon depuis trois ans. Je viens de la course à pied que je pratique depuis l’âge de 12 ans.
Métier ? Je suis actuellement réceptionniste dans un hôtel de luxe mais je souhaite reprendre mes études (j’ai obtenu un Master en finance entrepreneuriale au Skema en 2011) et obtenir un Master spécialisé (BAC+6) en gestion de patrimoine.
Pourquoi l’Ironman de Nice ? L’Ironman, c’est cette année ou jamais car après je souhaite réellement me consacrer à ma carrière professionnelle. J’aurais donc probablement moins de temps dans les années à venir mais également pas d’aussi bonnes conditions d’entrainements si je dois déménager sur Paris.
Que représente l’Ironman de Nice ? Cette course, c’est avant tout un défi personnel et l’envie aussi de représenter mon club… au féminin.
Quel objectif ? Modestement : juste finir. Ambitieusement : dans les 13h-13h30.

• SEBASTIEN TRUCHI (29 ans)
Début en triathlon ? C’est ma toute première année ! J’ai débuté la natation en avril 2012 et j’ai acheté mon tout premier vélo de route en juillet 2012. La course à pied, j’en faisais déjà avant (Marathon de Nice en 2011) puis j’ai arrêté totalement pendant presque deux ans à cause de périostites aux tibias. J’ai repris en octobre dernier.
Métier ? Professeur de violon et moniteur de ski.
Pourquoi l’Ironman de Nice ? J’aime le défi que ça représente ! Mon premier grand défi était d’aller au bout d’un marathon il y a deux ans. Et un matin, il y a un an et demi, je me suis lancé le défi de boucler l’Ironman de Nice. En plus, j’habite à trente minutes de Nice. Le parcours vélo de l’Ironman est mon terrain de jeu chaque semaine.
Que représente l’Ironman de Nice ? Il y un an, j’aurais sans doute répondu le défi le plus fou de ma vie, l’épreuve ultime et totalement irréalisable pour moi. Aujourd’hui, à force d’entrainements et de progrès cette année, j’aurais plus envie de répondre que c’est un magnifique et gros défi certes, mais qu’en fin de compte, ce sera surtout un tremplin vers d’autres défis encore plus barges que j’aimerai relever dans les années à venir (Norseman, UTMB, Diagonale des fous, marathon du Pôle Nord, marathon des Sables…).
Quel objectif ? Objectif 1 : reste en vie. Objectif 2 : aller au bout de l’épreuve. Si je remplis les conditions 1 et 2, boucler l’Ironman si possible en 12 heures. Mais je me suis bien blessé au genou et à l’épaule (disjonctions articulaires) sur une compétition de judo il y a trois semaines, et je reprends tout juste cette semaine. Donc je vais voir dans la semaine qui vient si mon objectif temps tient toujours ou s’il faut le revoir à la baisse.

Basile Regoli – Crédit photos Thierry Sourbier

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