En terminant ce week-end à la 4e place de l’IM Port Marquarie (Australie) malgré un ennui mécanique à vélo, Denis Chevrot a fait un pas supplémentaire vers Kona. Le sociétaire de Versailles figure désormais dans le Top 50 du KPR (43e) mais devra très certainement recourir cet été pour valider sa qualification pour Hawaii. Le doux rêve qu’il caresse plus que jamais.

Cette 4e place te satisfait-elle ou au contraire te laisse-t-elle un peu sur ta faim ?

Je reste sur ma faim, forcément sans cette chaîne brisée la course n’aurait pas été la même pour moi. C’est l’attache rapide qui a sauté donc il a fallu chercher les deux morceaux sur la route…

Tu a heureusement réussi à repartir. Est-il difficile de se remettre dans la course après une péripétie comme celle-là ?

Je suis resté sur le bord de la route dix minutes facilement. Donc oui, il faut relancer la « machine » qui a perdu sa dynamique. Mentalement ça a été plus rapide, j’étais content de pouvoir repartir. J’ai déjà vécu une expérience similaire à Vichy donc je savais comment réagir.

Quels sont les points positifs que tu tires de cet Ironman ?

Le gros point positif de cette course est que je suis capable de rester concentré alors que je ne suis plus dans le coup. Je savais encore une fois que j’allais courir vite, même si le parcours était difficile.

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Tu pointes désormais à la 43e place du KPR avec les 960 points que tu as pris en Australie. Comment vas-tu articuler la suite de ta saison et à combien estimes-tu le nombre de points nécessaires pour aller à Hawaii cette année ?

Je n’ai aucune course de prévue pour l’instant. Je dois en parler avec le coach aujourd’hui ou demain. On m’aurait posé la question il y a une semaine, j’aurais dit que ça passait avec 3 000 points. Maintenant, on n’est que début mai et je suis classé 43e avec 2 300 points donc ça risque d’être juste d’y aller avec 3 000 points.

Tu as un passé assez récent sur le circuit WTC. On imagine que tu dois apprendre à chacune de tes sorties et que ton approche du monde pro doit elle aussi évoluer au fur à mesure ?

Oui, j’apprends à chaque sortie. Je pense qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre et que dans une dizaine d’année j’acquerrai encore de l’expérience. Donc forcément, mon approche du triathlon évolue au fil de mes expériences.

Tu es membre désormais du nouveau team de triathlon français, le Team Lewatt. C’est important selon toi d’avoir le soutien d’un Team pour avancer ?

C’est important dans le sens où ça montre qu’il y a des personnes qui croit en moi. L’aspect financier n’est pas non plus à négliger. Mais ce n’est pas parce qu’un athlète intègre un team qu’il va « tout casser ».

Recueilli par Basile Regoli – (c) Phil Wrochna

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