Actuellement dans la dernière ligne droite de sa préparation pour les Jeux olympiques de Londres, le Français David Hauss a fait un crochet par Paris ce week-end pour disputer la 4e étape du Grand Prix. Avec réussite, puisque le Réunionnais a joué les premiers rôles de la course, permettant notamment à son club des Sables Vendée de consolider leur avance en tête du championnat de France des clubs. De retour samedi soir à Davos (Suisse), son camp de base avant les Jeux, David va maintenant affiner les derniers détails pour arriver au départ de la course le 7 août au sommet de sa forme.

Avec désormais neuf points d’avance sur Sartrouville au classement général, Les Sables Vendée sont en bonne voie pour décrocher le titre de champion de France des clubs cette saison ?
C’est sûr que d’un point de vue comptable, on a fait plus qu’un break à Paris. Ça nous laisse pas mal de marge pour la finale à Nice. On appréhendait pourtant un peu cette course car, avec les conditions qu’il y a eu, on n’était pas à l’abri d’une chute ou d’un incident de course. Mais au final tout c’est bien passé. On a pas mal bossé à vélo pour revenir sur l’échappée, ce que l’on est arrivé à faire. Ça nous a permis de pouvoir partir très vite à pied pour tout de suite être aux avant-postes. Ensuite, c’est aussi une course d’équipe et en voyant que nous étions quatre des Sables Vendée en tête, c’était tranquille. Pour le titre, on a pris une belle option. Sartrouville aura probablement une belle équipe à Nice mais nous aussi.
Ta prestation à Paris te satisfait-elle ?
Je suis venu à Paris pour chercher du rythme mais aussi pour retrouver un peu de confiance car, même si onzième n’est pas un mauvais résultat, j’avais pas mal subi à Kitzbühel. Le bilan à Paris n’est pas trop mauvais, même plutôt bon d’autant que je suis un peu fatigué en ce moment. Je suis parti un peu en surrégime en natation avec le courant et j’ai dû lutter au retour. Mais ensuite on a bien roulé et bien collaboré pour revenir sur le premier paquet. Ma bonne transition m’a permis de ressortir en tête. J’ai pu suivre Javier (Gomez) sur 1,5 km mais il a ensuite accéléré.
Ton début de saison est-il celui que tu espérais ?
J’avais misé sur un premier pic de forme à Sydney, en mars, ce qui a été le cas. J’ai ensuite continué avec la Coupe du Monde au Japon sans préparation spécifique mais plutôt avec ma forme du moment. Puis je suis reparti en stage à Font Romeu où j’ai pu réaliser un nouveau cycle de travail. Petit à petit la forme revient. Toute façon, chaque année au mois de juin, j’ai toujours eu du mal.
Quelle est la suite de ton programme jusqu’aux Jeux ?
Le Grand Prix de Paris était ma dernière course. On va maintenant affiner les derniers détails. Je repars là à Davos pour rester dans ma bulle et éviter d’entendre parler des JO tous les jours. La Suisse est un endroit que j’aime bien en plus. J’arriverai donc à Londres la veille de la course des filles.
L’esprit doit forcément déjà être tourné vers cette course olympique ?
C’est dans un mois donc oui on y pense tout le temps. Le matin quand on se lève, à l’entraînement la journée et le soir quand on se couche. On a hâte d’y être. Ce que j’ai surtout envie aux Jeux, c’est de ne rien regretter. Passer la ligne et se dire qu’on a fait, à l’entrainement et pendant la course, tout ce qui était prévu.

Propos recueillis par Basile Regoli – Photos Jean-Marc Mouchet

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