Nouveau label, nouveau concept né récemment : les triathlons D-Day.
À l’origine, Lilian Ruet, ancien cycliste devenu voyagiste spécialisé en séjours sportifs et aventureux, tombe amoureux de l’Ile Maurice. Coup de foudre oblige, il commence à travailler sur l’Ile, multiplie les rencontres, devient un peu mauricien à ses heures perdues… L’idée de créer un triathlon longue distance à l’Ile Maurice émerge de sa rencontre avec le directeur de La Pirogue Resort, lui aussi engagé et passionné de sport. Ils décident de développer le triathlon pour son côté extrême et adapté à faire découvrir aux participants quelques lieux magiques parmi les nombreux de l’Ile. Engouement partagé par les autorités et administrations Mauriciennes, ce qui facilite la tâche. De retour en France, Lilian croise la route d’Eric Millard, triathlète, président du club de Beaune Triathlon, initiateur de projets dans le monde sportif. Cette rencontre occasionnée par un ami commun est une révélation : un triathlon long distance à l’Ile Maurice oui, mais pourquoi pas un Label ? D-Day est né. Pour Eric c’est l’aboutissement d’une vingtaine d’années sportives, un rêve qui devient réalité. Transmettre sa passion au travers de la création du Label D-Day pour favoriser le partage, la découverte, la démocratisation du triathlon et ses courses aux formats extrêmes, c’est sa grande motivation. Encore plein de fraîcheur, le premier cahier des charges de ce circuit est prêt en mai : il porpose 3 épreuves de qualification prévues en France, 2 en Europe et 1 en Afrique du Sud (en cours de négociation). Le triathlon longue distance de l’Ile Maurice du 21 août prochain deviendra en 2011 la finale mondiale du Label (avec la possibilité de décrocher sa qualification d’une année sur l’autre). Jauge fixée à quelques centaines d’athlètes par compétition. Accent mis sur la participation des amateurs passionnés de ce sport voyageant notamment en famille, services « haut de gamme » à prix intéressant en pleine période estivale… De quoi faire rêver !Quelles sont les ambitions du Label ? Lilian Ruet : Je dirais que l’ambition principale du Label est de faire le triple effort du respect : respect de l’image idyllique et naturelle de d’Ile, respect du triathlète qui souhaite se faire plaisir en profitant, le temps de vacances, de sa passion et de sa famille, respect de l’engagement en donnant véritablement aux personnes la possibilité de vivre un moment unique, cela passe notamment par les offres de séjour. D’autre part, notre cahier de charge est construit afin de valoriser l’ensemble des compétitions qualificatives qui seront basées sur des critères de qualité incontournables. Nous souhaitons faire peut être moins, moins de courses, moins de participants, moins de frénésie, mais le faire très bien. Eric Millard : Etant donné la frénésie créée notamment par les courses Ironman qui sont actuellement surbookées et Challenge qui n’offrent pas encore à ce jour de finale mondiale, l’arrivé d’un nouveau Label est un souffle de fraîcheur. Avec des prix abordables et une finale à l’Ile Maurice, D-Day se veut déjà mythique. Nous avons un Spot tout aussi paradisiaque qu’Hawaii. De plus, c’est la promesse d’ouverture vers des nouveaux horizons. En dehors de l’Ile de la Réunion, les triathlètes ne se déplacent pas souvent dans cette partie de la planète pour vivre les émotions fortes d’une compétition. Notre offre est destinée à un large public même si l’accent est mis sur les pratiquants amateurs et leurs familles. C’est aussi ce qui démarque notre prestation aujourd’hui.Quelles sont les compétitions prévues ?L.R. : Nous sommes en contact avec des villes en France et à l’étranger. Parmi ces villes, nous avons celles qui ont déjà un triathlon en place et celles qui souhaitent créer l’événement. Nous allons formaliser notre collaboration d’ici peu et, pour cette raison, les noms de villes sont encore confidentiels. Mais D-Day ne s’arrêtera pas là , ou contraire ! Nous aimerions développer une dizaine de compétitions et sommes ouverts aux éventuelles propositions. Nous souhaitons travailler, transmettre notre savoir faire et nos compétences directement aux villes intéressées afin de pérenniser la collaboration et toucher l’ensemble de richesses disponibles de chaque territoire, associations diverses, commerçants, bénévoles… Il faut que ça soit profitable pour le plus grand nombre.E.M. : Comme Lilian précisait, nous avons des pistes en France et à l’étranger. Nous aimerions labelliser D-Day dans le Nord, la région centrale et le sud de la France. Cette amplitude géographique pourrait faciliter les déplacements d’une partie du public D-Day. En Europe, nous sommes en vue de collaborer avec la Belgique, la Suisse et l’Allemagne. L’Afrique du Sud est également un lieu qui nous souhaitons investir dans un futur proche. Toujours, bien entendu, avec le souci de réaliser des compétitions de qualité et d’homogénéiser les prestations. La finale au mois d’août à l’Ile Maurice n’est-elle pas un peu précoce dans le calendrier de saison du triathlon ?LR : Non, elle tombe même très bien si nous souhaitons mobiliser les passionnés de ce sport. Cette période est la meilleure pour visiter l’Ile d’un point de vue climatique : peu de risque de pluie, ce n’est pas la saison des cyclones, pas d’orages, peu de vent et des températures agréables (20° à 28°). Les sportifs qui souhaitent voyager en famille seront en pleine période de vacances scolaires. La qualification d’une année sur l’autre, c’est-à -dire, celui qui participe à une course en fin d’année peut se qualifier pour l’année suivante, permet aux participants une souplesse non négligeable. Ils peuvent aussi devenir plus compétitifs, mieux se préparer pour leur objectif en début de printemps, ne pas tomber dans le stress de fin de saison et entamer la rentrée de septembre médaillés !E.M. : Absolument pas ! Croyez-vous que nos triathlètes Français sont favorisés par la date de l’Ironman d’Hawaii en plein mois d’octobre ? Je ne crois pas et pourtant la plupart des athlètes rêvent d’y aller ! C’est comme ça, cette course est une institution. Au fait, j’observe que le public Français fonctionne plutôt par objectif. Embrunman est un bon exemple : la date importe peu finalement, ce qui l’on veut c’est vivre une certaine expérience. Je pense aussi que nous avons l’habitude d’associer le voyage en avion (pour les triathlètes) à la période hivernale, afin de fuir le mauvais temps en Europe. C’est faux ! Les Français sont certainement dans l’attente d’une destination nouvelle en saison d’été pour séjourner en famille dans un endroit idyllique. C’est peut-être l’Ile Maurice, pourquoi pas ? Nager dans l’eau turquoise du Lagon, rouler sur les routes ensoleillées et verdoyantes de canne à sucre, courir sur les sentiers exotiques et partager des moments en famille dans un cadre fantastique, c’est ça l’Ile Maurice au mois d’août.Qui est le public D-Day ?L.R. : Ce sont ces hommes et femmes pratiquants du triathlon qui veulent devenir des « super héros » et qui, pour la plupart, le sont déjà aux yeux de leurs proches, de leur famille. Plus sérieusement, les passionnés de triathlon de tous horizons. Ce sport est tellement dur et demande des efforts si importants, les courses D-Day sont là pour rendre hommage à ces athlètes hors du commun. Ce n’est absolument pas réservé aux Elites, en revanche notre public est notre Elite à nous et nous ferons le nécessaire pour qu’ils apprécient cette différence. Attention, nous sommes également très sensibles à la présence des professionnels du monde du triathlon. Seulement, nous ne souhaitons pas motiver les athlètes avec de grilles de prix faramineuses. Notre atout c’est le rêve, « l’enfer au paradis », ce qui nous rend unique et marque à jamais nos souvenirs, notre histoire. Nous sommes très respectueux de ceux qui font du triathlon leur source de revenu et trouverons les moyens de satisfaire les désirs de tous nos concurrents. E.M. :Le public D-Day est un public qui veut se faire plaisir. Nous souhaitons porter une attention toute particulière aux groupes d’âges et au public féminin. Dans un avenir proche, nous allons également chercher à conquérir le public jeune. Nos enfants sont les triathlètes de demain ! Notre public est aussi celui qui veut tenter un triathlon longue distance. Parfois intimidés par la dimension de certains événements, nous connaissons tous des athlètes qui hésitent encore à faire le pas, dommage ! Notre public aura l’opportunité de découvrir les joies du long en douceur. Certes, toujours le vivre aussi intensément, mais avec moins de pression. Nous allons primer leur courage ! Les triathlètes professionnels seront aussi les bienvenus et dès l’année prochaine nous allons mettre en place des grilles de prix pour favoriser leur participation. À noter qu’au mois de novembre, une offre spéciale sera mise en ligne sur le site D-Day www.d-day-triathlon.com afin de conquérir les triathlètes qui souhaitent « offrir » ou « s’offrir » une inscription à l’Ile Maurice en guise de cadeau de Noël. Restez attentifs à cette offre à partir du 15 novembre !
Infos: www.d-day-triathlon.com

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