Coupe du monde d’Ishigaki – Greg Rouault au pied du podium

La ville d’Ishigaki (Japon) accueillait ce week-end une épreuve de Coupe du monde. L’Australien Ryan Fischer en a profité pour décrocher sa première victoire internationale et la Japonaise Ai Ueda son troisième succès mondial.

HOMMES
Souvent placé mais jamais gagnant, l’Australien Ryan Fisher a décroché ce week-end sa première Coupe du monde. Echappé en vélo avec son compatriote Dan Wilson, l’Australien s’est ensuite envolé seul vers la victoire à pied. Il se paye même le luxe de passer la ligne avec une confortable avance de plus d’une minute. Plus solide à pied, l’Irlandais Bryan Keane est revenu sur la fin pour arracher une très belle médaille d’argent. L’Australien Dan Wilson monte sur la 3e marche du podium. Sorti de l’eau à une vingtaine de secondes de la tête de course, le Française Grégory Rouault a réalisé une très grosse course à pied (31’56’’) pour décrocher une encourageante 4e place. De bon augure pour la suite de la saison puisque le sociétaire de Poissy revient d’une blessure au poignet qui l’a retardé dans sa préparation. « Pas de victoire, pas de podium mais une victoire importante pour moi-même aujourd’hui. Il y a cinq semaines j’étais dans un lit d’hôpital et là je suis 4e sur une Coupe du monde. Il m’a juste manqué un peu d’entraînement pour vraiment être au niveau mais donnez-moi encore quelques semaines et je serai de retour au sommet de ma forme. »
Classement : 1. Ryan Fischer (Aus) 1h52’56’’ 2. Bryan Keane (Irl) 1h53’50’’ 3. Dan Wilson (Aus) 1h54’02’’ 4. Grégory Rouault (Fra) 1h54’31’’

FEMMES
Triplé japonais avec la victoire de l’expérimentée Ai Ueda (30 ans) qui décroche sa 3e Coupe du monde de sa carrière. La Japonaise a fait la différence sur l’épreuve pédestre avec un très bon 35’06’’. Ses compatriotes Yuka Sato (2e) et Juri Ide (3e) complètent le podium. A noter que seulement 14 filles étaient au départ de cette Coupe du monde…
Classement : 1. Ai Ueda (Jap) 2h05’47’’ 2. Yuka Sato (Jap) 2h06’23’’ 3. Juri Ide (Jap) 2h06’52’’.

Basile Regoli – Crédit photos Jun Sato/ITU