Avec Dorian Coninx, Audric Lucini et Julien Pousson, Robin Pasteur (Saint-Raphaël) sera demain un des quatre français au départ de la Coupe d’Europe d’Antalya (Turquie). Trois semaines après son abandon à Quarteira (Portugal), c’est avec un esprit revanchard que le sociétaire du Pôle de Boulouris se rend là -bas.

Du ski de fond au triathlon
Entre le triathlon et le ski de fond, Robin Pasteur a pendant longtemps joué sur les deux tableaux. Avec réussite, comme en atteste son titre de champion de France minime de triathlon qui reste à ce jour un de ses plus beaux souvenirs. « Jusqu’en junior, je ne faisais du triathlon que la moitié de l’année car j’étais au Pôle Espoir de ski de fond de Villard-de-Lans (Isère). C’est pourquoi, en général, je réussissais mieux les fins de saison en triathlon. » D’un Pôle à un autre, il n’y a qu’un pas que Robin Pasteur a franchi volontiers lors de son passage en juniors. « C’est à partir du moment où je suis rentré au Pôle de Boulouris que je suis devenu triathlète à part entière, et que j’ai pu travailler la course à pied qui reste mon point faible », explique celui qui est désormais U23 cette saison.
Un esprit de revanche
Passer de la catégorie junior à U23. C’est justement le passage que craignent beaucoup de triathlètes. Certains arrêtant même le triathlon à ce moment-là pour se consacrer à autre chose. Après avoir brillé dans les différentes catégories de jeunes, Robin Pasteur (Saint-Raphaël) doit désormais redoubler d’efforts pour espérer rivaliser avec les meilleurs. « Le passage dans la catégorie U23 représente pour moi la rentrée dans le haut niveau en participant aux Coupes d’Europe sur le format CD et au Grand Prix de D1 aux côtés des tous meilleurs triathlètes. » Un passage dans la cour des grands qui ne l’empêche pas de se montrer ambitieux pour sa course, demain, à Antalya. « Je pars dans un esprit de revanche après ma déception de Quarteira. J’aimerai bien faire un top 10 sur cette course et ainsi lancer ma saison. » A plus long terme, pour les saisons à venir, Robin espère « marquer assez de points ITU pour peut-être participer à une Coupe du monde. » Et pour cela, une belle performance à Antalya ne serait pas de trop.

Basile Regoli

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