Blessé à la hanche suite à sa course à l’Ironman de Klagenfurt en Autriche début juillet puis forfait ensuite à Nice qui était sa dernière chance, Antony Costes a vu son rêve d’aller à Hawaii s’envoler au début de l’été. Du moins pour cette année. Le Toulousain est d’ailleurs déjà tourné vers 2018, marquant ce samedi ses premiers points au KPR en terminant troisième du 70.3 Vichy. Entretien.

On imagine que vous devez être ravi de vous retrouver sur ce podium du 70.3 Vichy en compagnie de Frederik Van Lierde et Andi Boecherer ?

« Oui, c’est une belle satisfaction. Je suis content de ce résultat pour une reprise avec seulement un mois de préparation. Faire un podium avec deux athlètes de top niveau mondial comme Fred qui est dans une forme incroyable, qui a survolé Nice et qui a été épatant aujourd’hui, et Andi qui a terminé deuxième à Francfort en juillet, c’est positif. Il m’a manqué un petit plus (pour peut-être espérer mieux). Dans l’eau, j’étais au contact mais jamais vraiment dans les pieds. J’ai un peu subi. En vélo pareil quand il a fallu être présent dans le money-time au 75e kilomètre. A pied, j’ai couru a priori un peu plus vite qu’Andi mais ça n’a pas suffi.

Cela faisait un petit moment que vous n’aviez pas couru en France sur une course au label Ironman…

C’est génial de pouvoir courir devant son public. Je voulais revenir à Nice pour ça, en plus du parcours que j’adore. On retrouve des amis tous les kilomètres, du coup on ne peut rien lâcher. On est poussés tout le long. La course à pied passe toute seule, c’est super.

Une autre course est maintenant au programme très prochainement, c’est bien ça ?

Oui, je vais participer à l’Ironman du Pays-de-Galles dans quinze jours. Je m’envole dans cinq jours. Là-bas, il y aura une course très difficile avec notamment un parcours vélo costaud. Le but de ce 70.3 Vichy était donc de faire un point sur ma préparation. Les voyants sont plutôt au vert.

Votre compteur de points pour le KPR 2018 est désormais ouvert…

Exactement. Comme Andi et Fred, j’aimerais réussir à me qualifier très tôt à Hawaii. Ça permet ensuite de pouvoir bien gérer sa préparation et de choisir ses courses en fin de saison contrairement aux athlètes de fin de top 50 mondial qui doivent souvent batailler jusqu’au mois d’août pour avoir leur qualification. Ils arrivent après, parfois, un peu cramés là-bas. »

Recueilli par Basile REGOLI

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