Décidément, Anthony Pujades apprécie plus que quiconque de venir courir dans le Nord. Pour la quatrième année consécutive, le sociétaire de Vitrolles a terminé dimanche dans le Top 6 du Grand Prix de Dunkerque (6e en 2011, 3e en 2012, 5e en 2013 et 3e en 2014). De quoi aborder désormais sa préparation pour le championnat d’Europe U23 fin juin avec un capital confiance à son paroxysme. Entretien.

Le Grand Prix de Dunkerque est décidément un triathlon qui te réussit bien ?

« Oui, une fois de plus ça m’a réussi. J’avais envie de faire un bon truc. Le parcours de Dunkerque avec une natation très sélective et un vélo avec pas mal de relances favorisent vraiment les petits groupes. Ça a été une nouvelle fois le cas dimanche.

Quelles ont été tes sensations dans les trois disciplines ?

En natation, j’ai eu de très bonnes sensations ce qui est forcément un peu logique quand on est devant. Je trouve dommage en revanche que l’entente dans le groupe à vélo n’ait pas été meilleure. Avec les bons rouleurs qu’il y avait, il était possible de prendre un peu plus d’avance. A pied, j’ai tenté de partir fort pour voir et ça a tenu. Je suis vraiment très satisfait de ma course.

Par équipe, vous terminez avec ton nouveau club de Vitrolles à la 10e place du classement. Un résultat positif pour un promu ?

Notre objectif premier cette saison est le maintien donc on ne s’en sort pas trop mal. Mais on aurait pu faire beaucoup mieux si mes coéquipiers avaient été mieux placés. Je pense que l’on pouvait prétendre à une 5e ou 6e place. Il y aura d’autres occasions. L’ambiance entre nous a été en tout cas très bonne durant ce week-end. On est une bande de potes.

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Tu viens d’être retenu pour disputer le championnat d’Europe U23 fin juin. Comment abordes-tu ce rendez-vous ?

C’était un objectif qui était coché depuis le début de saison. Je vais pouvoir aller m’exprimer pleinement là-bas et essayer de tenter quelque chose. Je pense être mieux préparé qu’il y a deux ans (6e en 2012). C’est la première fois que je vais aller en Russie donc va être aussi une découverte culturelle. Je pars deux semaines en stage à Boulouris (Var) là pour me préparer pour ce championnat d’Europe.

Le niveau en France semble de plus en plus relevé avec des jeunes comme Dorian Coninx ou Raphaël Montoya qui arrivent. Comment vois-tu la suite ?

C’est sûr que ça pousse derrière tandis que devant ils sont toujours là. J’espère sortir de ma dernière année U23 par la grande porte pour pouvoir intégrer dans la foulée l’équipe de France Elite. L’objectif cette saison est de se qualifier pour le championnat du monde pour y faire quelque chose. A moi de valider sur les courses ce que je suis capable de faire à l’entraînement. Je vais essayer de me faire ma place pour prétendre au circuit international rapidement. »

Recueilli par Basile Regoli – (c) David Colat

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