A peine revenue de son stage de préparation à Tenerife (Espagne), l’internationale française Anne Tabarant a gentiment pris un peu de son temps dimanche soir pour parler de sa saison. Après des débuts encourageants sur le circuit international l’an dernier, la sociétaire de Saint-Raphaël espère poursuivre sur sa lancée en 2014. Avec un rêve en tête à long terme : les Jeux olympiques de Rio de Janeiro.

Te voilà de retour à Saint-Raphaël après quinze jours en Espagne. Comment s’est passé ce stage ?

« Je suis partie là-bas pour préparer la saison qui va arriver relativement vite (Coupe d’Amérique à Clermont le 1er mars, puis à Sarasota le 8 mars). On était un bon groupe d’entraînement avec 13 athlètes, donc ça aide toujours. On a pu faire des semaines à environ trente heures en mettant l’accent toujours sur la natation et la course à pied. J’aimerai passer un cap cette année dans ces deux disciplines.

Tu vas disputer le 10 km de Cannes dimanche, deux mois après avoir battu ton record sur la distance à Nice (35’24). Qu’attends–tu de cette course ?

On va voir si le stage a porté ses fruits. Après Nice, je n’étais pas entièrement satisfaite dans le sens où à l’entrainement ça se passe relativement bien. Je fais des bonnes séances mais maintenant il faut que j’arrive à le concrétiser sur une course. J’aimerai donc descendre un peu le chrono à Cannes, déjà sous les 35’. C’est un premier objectif. Sur les WTS, ça court de plus en plus vite et si on veut un minimum rivaliser ou performer sur ce circuit, il faut largement courir sous les 35’. Personnellement, je sais que je ne courrai jamais à la même vitesse que des filles comme Stanford ou Jorgensen, mais il faut essayer de se rapprocher le plus possible des critères demandés. Cette année, la fédération a mis en place des critères de temps pour l’accessibilité au WTS. En course à pied, c’est 34’30. C’est mon objectif majeur d’arriver à valider ces critères pour essayer de rentrer sur le circuit.

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En 2013, tu as fait tes débuts sur Coupe du monde (4e à Tiszaujvaros, 8e à Huatulco et 19e à Alicante). Quels sont tes objectifs sur le circuit international cette année ?

L’objectif est toujours cette année de performer sur le circuit Coupe du monde pour essayer de valider des critères de temps. Là, il y a une grosse échéance sur la Coupe du monde de Chengdu (Chine) le 10 mai prochain. C’est un des critères principale de la fédération donc on va se préparer pour celle-ci. Il y aura des courses avant mais ça sera la première grosse échéance de ma saison.

Aujourd’hui, la relève française tarde à arriver et il y a donc de la place chez les filles depuis la retraite de Jessica Harrison et Carole Péon. As-tu les Jeux olympiques de 2016 dans un coin de ta tête ?

Bien sûr, c’est évident. Je fais du triathlon pour ça. Il n’y a que le circuit ITU qui m’intéresse aujourd’hui avec comme objectif au bout les Jeux olympiques. Petit à petit, j’aspire à monter sur le circuit puis, après, performer sur celui-ci pour gagner ce fameux dossard. Alors oui il y a de la place chez les filles mais il faut avoir le niveau requis. Là, on se bat un peu contre le chrono pour essayer d’arriver à cet objectif qui me fait rêver. C’est pour ça que je m’entraîne tous les jours. J’irai jusqu’au bout pour ne rien regretter. »

Basile Regoli – (c) Thierry Sourbier

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