Ils sont près de 1100 concurrents attendus demain matin au départ de l’épreuve longue distance du triathlon de l’Alpe d’Huez qui fête cette année son douzième anniversaire. Parmi les engagés, présence de l’international tricolore Bertrand Billard en pleine préparation pour les Mondiaux LD.  

Sa renommée n’est aujourd’hui plus à faire. Lancé en 2006 sous l’impulsion d’un ancien champion du monde longue distance, un certain Cyrille Neveu, le triathlon de l’Alpe d’Huez est désormais l’une des épreuves les plus plébiscitées dans l’hexagone. Il faut dire que son cadre aux allures de carte postale a franchement de quoi séduire. L’aventure commence dans les eaux cristallines du lac du Verney qui n’est accessible que le temps du triathlon puisqu’il s’agit d’un site de production hydroélectrique. Le parcours cycliste emprunte quant à lui trois magnifiques cols : l’Alpe du Grand-Serre, le Col du Malissol et le Col d’Ornon. L’ascension des 21 virages sonne le moment de vérité pour tous les triathlètes qui se retrouvent ensuite dans la station d’Huez pour 20 kilomètres de course à pied à 1800 mètres d’altitude.

Comme chaque année, les organisateurs ont réussi à monter un plateau d’athlètes très alléchant avec des têtes déjà vues par le passé dans la station alpine et d’autres attirés par la renommée de l’épreuve. Actuellement en pleine préparation pour le championnat du monde longue distance prévu dans un mois, l’international tricolore Bertrand Billard – vainqueur du triathlon M en 2008 – sera notamment de la partie. Il sera évidemment l’un des grands favoris pour la victoire cette année. Il faudra également suivre de près le jeune Kévin Rundstadler en mesure de jouer les premiers rôles demain tout comme son compatriote Hervé Faure. Face à eux, une pléiade d’étrangers aux dents longues à l’instar des Espagnols Erik Merino et Pakillo Fernandez, des Belges Timothy Van Houtem (2e en 2015) et Sven Van Luyck (4e en 2015 et 3e en 2016), ou encore de l’Américain Scott Defilippis (3e en 2015).

Chez les femmes, la tenante du titre Jeanne Collonge ne sera pas de la partie pour défendre son bien. Sa succession est donc ouverte et elles sont plusieurs à pouvoir y prétendre. Une fille semble toutefois sortir du lot. Il s’agit de la Britannique Emma Pooley, déjà victorieuse de l’épreuve en 2015, qui fait son grand retour à l’Alpe d’Huez. Ses principales adversaires devraient être la Belge Tine Deckers, cinq fois vainqueur de l’Ironman de Nice, ou l’Américaine Lisa Roberts.  Une seule française figure dans la start-list dite « élite » : Marion Gay-Pageon (deuxième du duathlon mardi). Départ de la course à 9h30.

Basile REGOLI – © Thierry SOURBIER

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