Pour la deuxième année consécutive, le club de Besançon organise une manche du circuit ITU Paratriathlon Event. Onze paratriathlètes tricolores sont attendus dont le vice-champion du monde Yannick Bourseaux.
Sitôt revenu, sitôt reparti. Après cinq jours passés à Yokohama (Japon) pour y disputer une manche du circuit international, Yannick Bourseaux est de nouveau sur le pont ce week-end. Du côté de Besançon cette fois-ci. Un rendez-vous que le chef de file de la délégation tricolore aborde « avec l’envie de bien faire, sachant pertinemment que je suis en manque d’entraînement. » Et d’ajouter : « Je devrais être tout de même un peu mieux que la semaine dernière. » Samedi dernier, pour sa rentrée internationale, Yannick a fait le ‘’métier’’ en allant chercher la victoire grâce notamment à un joli enchaînement natation-vélo. N’ayant pas encore retrouvé son meilleur niveau à pied (blessé au tendon depuis mi-avril), il a contrôlé la fin de la course pour s’assurer la première place. « Ce n’était pas une course de très haut niveau mais je suis content d’avoir gagné. Je suis content surtout par rapport à l’état de forme dans lequel j’étais trois jours avant la course. »
Rentré lundi matin sur Clermont-Ferrand, Yannick Bourseaux a pu réaliser une semaine pleine au niveau de l’entraînement (2 séances en course à pied notamment) malgré beaucoup de courbatures post-Yokohama. « C’est ça quand on ne court plus pendant un mois et que, là, il faut faire cinq kilomètres à fond sur une course », en rigole le français. A Besançon demain, il retrouvera l’Allemand Martin Schulz qui l’avait privé du titre mondial en septembre dernier à Londres. L’occasion de se jauger devant un public acquis à sa cause. « Il me sera sûrement compliqué de lutter au vu de ce que j’ai pu faire ces dernières semaines à l’entraînement mais je ferai de mon mieux. Ça va faire une réelle opposition pour voir où j’en suis. » Il lui restera derrière un mois pour monter en puissance jusqu’au championnat d’Europe, rendez-vous majeur de cette première partie de saison pour les paratriathlètes.
Basile Regoli