En l’absence de Clément Mignon, forfait de dernière minute à cause d’une blessure, Léon Chevalier sera le grand favori côté tricolore sur l’IronMan 70.3 de Nice (Alpes-Maritimes). Une course qui aura plusieurs enjeux, puisqu’il s’agit de la dernière à offrir un billet pour les championnats du monde IronMan 70.3 de Marbella (Espagne) en novembre prochain, mais aussi parce qu’elle permet de repérer le parcours pour les championnats du monde IronMan de septembre qui, pour les hommes, aura également lieu sur la Côte d’Azur. Après la conférence de presse et le briefing des athlètes professionnels ce vendredi, Léon Chevalier a pris quelques minutes pour parler de ses ambitions et livrer ses dernières sensations.

Comment te sens-tu à moins de 48 heures du départ ? 

Je suis prêt à tout donner, mais il me reste quelques petits paramètres à régler. Je me sens bien à l’entraînement en ce moment. Le début du stage (à Andorre) était un peu compliqué, mais ces dix derniers jours se sont vraiment bien passés. J’ai hâte d’être dimanche, ça va être une belle bagarre. Et, au pire, si la course se passe mal, ce sera un apprentissage pour les mondiaux de septembre qui restent l’objectif de la saison, même si j’aimerais aussi me qualifier pour les championnats du monde 70.3 et maximiser les points pour la Pro Series.

C’est donc principalement une course de préparation pour les mondiaux IronMan ? 

Le matin de la course, l’objectif sera de gagner. Mais l’idée, c’est de faire d’une pierre deux coups, voire même trois coups. Je veux faire une superbe course et l’aborder comme toute autre course, et, la semaine prochaine, après la course, je vais passer le plus de temps possible sur le parcours.

Il va faire chaud dimanche, on annonce plus de 30 degrés . Comment t’y es-tu préparé ? 

On va commencer tôt (départ à 6h20) mais je sais qu’il ne fera pas frais pour autant. Il a fait chaud à Andorre aussi ces derniers jours. J’ai vu 41 ou 42 degrés sur Garmin au maximum, donc je serai prêt. Je sais aussi qu’il y aura plein de ravitos et, généralement, je ne me débrouille pas trop mal dans les conditions un peu chaudes.

En plus des championnats du monde IronMan en septembre, mais dès 2026, Nice va aussi accueillir les mondiaux 70.3 pour plusieurs années. Est-ce que c’est d’autant plus important d’être présent pour les préparer ? 

Je me suis tellement focalisé sur les championnats du monde de cette année que je n’avais pas trop pensé à ceux des années suivantes. C’est vrai qu’on viendra à Nice en 2026, 2028 et 2030 pour les championnats du monde 70.3. Avant cette année, je n’avais jamais eu comme objectif de me qualifier aux mondiaux sur half. Mais le fait que ce soit en France, sur un parcours qui peut me réussir, ça va, peut-être, être un objectif un peu plus important.

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