Le statut de double champion olympique de triathlon sortant n’est pas une assurance tous-riqsues. Alistair Bronwlee en fait l’expérience actuellement, puisque le vainqueur des épreuves olympiques de Londres 2012 et Rio 2016 n’a pas assuré sa place pour les prochains JO de Tokyo, malgré son palmarès éloquent.
En novembre 2020, la fédé britannique a en effet annoncé la sélection officielle de trois femmes et un homme. La sélection féminine est d’ores et déjà complète, avec Vicky Holland, médaille de bronze à Rio, Georgia Taylor-Brown, championne deu monde 2020, et Jess Learmonth, 3e des mondiaux 2019.
Chez les hommes, seul Jonathan Brownlee est pour l’instant assuré d’avoir sa place pour Tokyo. Il reste une ou deux places à attribuer, à la discrétion des sélectionneurs, et en fonction des performances des athlètes britanniques sur la période de qualification, qui a été récemment ouverte sur la fenêtre des mois de mai et juin prochains. « Je veux aller sur ces courses et montrer aux sélectionneurs que j’ai ma place et que je suis même capable de gagner une médaille à Tokyo cet été » a récemment déclaré Alistair Brownlee, qui, ces dernières saisons, a oscillé entre épreuves longues distances (70.3 et Ironman) et épreuves Courtes distances, sans montrer une réelle hégémonie.
L’an dernier, il a couru à Hambourg (9e) et à Valence (2e), mais ces épreuves étaient « gelées » et ne comptaient pas dans le processus de qualification olympique. Pour marquer des points, et les esprits de ses sélectionneurs, on devrait retrouver Alistair Brownlee sur la WTS de Yokohama le 15 mai, et sur la WTS de Leeds, chez lui, le 6 juin. La fenêtre de qualification se terminera le 21 juin 2021. Suspense garanti !
Photo Nigel Roddis/Getty Images