Champion du monde en titre, Javier Gomez est bien décidé à conserver sa couronne en 2014. La bataille pour le titre mondial s’annonce, cette année encore, des plus féroces face aux frères Brownlee qui entendent bien prendre leur revanche. A bientôt 31 ans (qu’il aura le 25 mars prochain), l’Espagnol a décidé de s’entourer de cinq triathlètes internationaux pour partager ses entraînements au quotidien : Henri Schoeman (Afrique du Sud), Ognjen Stojanovic (Serbie), Jésus Gomar, Cesc Godoy et Pablo Dapena (Espagne).
Carlos Prieto, l’entraîneur de Javier Gomez, sera en charge du suivi de ce groupe d’athlètes. Actuellement en stage à Fuerteventura, le groupe prendra ensuite la direction de Wanaka (Nouvelle-Zélande) pour poursuivre sa préparation du 18 février au 7 avril. A cette occasion, ils prendront part à une Coupe du monde (Mooloolaba ou New Plymouth) puis à la 1re manche WTS (Auckland) pour certains. Le groupe prendra ensuite la direction de Cape Town (Afrique du Sud) avant de s’installer à Pontevedra (Espagne) durant l’été pour participer aux manches WTS sur le vieux continent. « L’objectif est d’avoir une planification similaire, légèrement adaptée au profil de chacun, et surtout d’essayer de nous aider pour progresser. Le groupe a été créé à mon initiative, mais pas seulement pour moi. J’espère pouvoir les aider aussi à s’améliorer. »
Par le passé, on a déjà vu les frères Brownlee bénéficier de l’aide d’autres triathlètes – Richard Varga pas exemple – pour battre Javier Gomez. On peut donc également imaginer que l’Espagnol et ses nouveaux partenaires feront alliance sur certaines courses. « Nous n’en avons pas encore parlé. Le premier objectif est l’aide mutuelle à l’entraînement mais il est possible que nous serons amenés à nous aider sur une course si cela peut être bénéfique. Maintenant, l’objectif de chacun reste de faire le meilleur résultat possible individuellement. » Pour l’anecdote, l’Espagnol a annoncé vouloir participer cette saison au Championnat du monde de duathlon qui aura lieu, chez lui, à Pontevedra (Espagne). Affaire à suivre…
Texte Basile Regoli – Crédit photo ITU