Parmi l’importante délégation groupe d’âge françaises, plusieurs novices vivront leur premier Hawaii. Deux Villeurbannais sont dans ce cas. Samuel Froger, 30 ans, et Laurent Fouilloux, 46 ans, évoluent dans un rêve depuis la fin de semaine dernière. J’ai débuté le triathlon il y a six ans, et déjà , imaginer courir un Ironman pour moi était impossible. Alors Hawaii… avoue Sam. Les yeux écarquillés dans ce rêve éveillé, Sam et Laurent profitent à fond de l’instant présent. L’un a emmené sa soeur avec lui, l’autre son épouse. Ca va au-delà de nos espérances. L’ambiance à Kona est incroyable. Toute la ville est centrée autour de l’Ironman. Hier Laurent a crevé à vélo, et n’avait rien pour réparer. Un biker s’est arrêté et l’a emmené chez un marchand de vélo… On vient d’aller repérer le parcours vélo, c’est un truc de fous, avec une grosse chaleur très tôt dans la journée et un vent de dingue. Ca promet pour samedi….Mais on va tâcher d’en profiter au maximum dit Sam. Lui a pu penser son rêve et l’organiser depuis sa qualification acquise en Floride l’an dernier. Son copain de club, Laurent, a été un peu plus pris de court. Il a obtenu son sésame à Francfort, fin juillet. C’était inaccessible pour moi à première vue. Et puis 10 jours avant Francfort, j’ai regardé un peu les temps qualificatifs. Je me suis dit que ce n’était peut-être pas impossible. Et Laurent l’a fait. Cinq mois après, il doit remettre ça, et solliciter un nouveau plan d’entraînement à son coach Christophe Bastie. Je n’ai aucun objectif de temps ici. Je vis des instants magiques jusqu’à présent, je veux profiter de chacun d’entre eux Je n’ai pas le droit de me plaindre. Et si samedi je dois ramper pour obtenir mon maillot de finisher, je le ferai explique ce chef de produit en bijouterie lyonnais.
La Galerie photo du jour en CLIQUANT ICILuc Beurnaux – Photos Thierry Sourbier