Quatrième de l’étape de la WTCS disputée, sur le format sprint, à Fréjus et à Saint-Raphaël (Var), ce dimanche, et remportée par l’Australien Matthew Hauser, en tête du classement, Dorian Coninx se satisfait surtout de sa belle remontée au classement de la série.

Comment jugez-vous votre course ?

Je suis vraiment content de la manière dont j’ai couru. J’ai corrigé tous les petits points techniques qui avaient pêché à Hambourg (11ème), j’ai fait deux très bonnes transitions qui m’ont permis de sortir aux avant-postes. Finir quatrième, c’est objectivement très bon mais aussi un peu frustrant parce que je préférerais être sur le podium…mais je voulais vraiment faire la meilleure course possible et ça a été le cas. Ça me replace au classement général (il est désormais quatrième, il a gagné dix places) et il reste la course de Karlovy Vary (République tchèque, le 14 septembre) pour l’améliorer encore un petit peu.

Vous vous êtes retrouvé dans un petit comité à vélo. Est-ce que ça a joué sur la stratégie ?  

Oui, on était dix et en tant que bon nageur, c’est un peu le scénario de course qu’on a envie d’avoir à chaque fois. Ça a souvent été le cas cette année, même si j’ai loupé l’échappée de la dernière course. On a roulé très vite car il y avait des gars qui étaient très forts et c’était plaisant. C’est aussi plus sûr et ça assure de mettre les meilleurs coureurs à l’arrière. C’était l’objectif. 

Comment avez-vous vécu le fait de courir en France ?

C’était cool ! Il y avait une grosse ferveur populaire. On sentait que les gens étaient contents de nous voir courir et ils nous encourageaient beaucoup. Ça permet aussi de courir devant la famille et nos amis. C’est vraiment agréable de courir en France. 

Un mot sur le site de Fréjus et de Saint-Raphaël ?

Je suis souvent venu ici par le passé pendant l’hiver. C’est un bel endroit de sport. La Côte d’Azur est connue à l’international et la plage de départ était hyper belle. Après, je pense que c’est perfectible. Le parcours vélo était un peu dangereux : la route était en très mauvais état, il y avait des rétrécissements, des trottoirs, etc. Ça pourrait aussi être amélioré en ayant un seul parc (les deux transitions n’étaient pas au même endroit), ce qui permettrait aussi de regrouper le public qui, là, a dû choisir entre la natation et la course à pied. 

Photo Petko Beier / World Triathlon

 

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