Charayron, Le Corre et Viain au départ de la WTS Auckland

Après une ouverture inédite de la saison à Abu Dhabi, la série championnat du monde (WTS) se poursuit ce dimanche avec l’étape d’Auckland qui est maintenant au calendrier depuis quatre ans. Trois Français seront au départ : Emmie Charayron (Sartrouville), Pierre Le Corre et Simon Viain (Montpellier).

Direction la Nouvelle-Zélande ce week-end pour les meilleurs triathlètes mondiaux de la planète qui sont attendus sur la 2e manche du circuit WTS. Mais tous ne seront pas au départ. Ainsi, le Français Vincent Luis et le Sud-Africain Richard Murray (respectivement 2e et 3e à Abu Dhabi) ont décidé de faire l’impasse sur ce rendez-vous. L’équipe de France présentera cette fois-ci un effectif plus réduit qu’au Moyen-Orient, en raison de l’important décalage horaire qu’engendre ce déplacement. Seuls les athlètes tricolores ayant effectué une partie de leur préparation hivernale dans l’hémisphère Sud seront donc présents.

Pierre Le Corre

En Océanie depuis quasiment cinq mois dans le but de se préparer cet hiver au chaud, Pierre Le Corre (Montpellier) fera donc sa rentrée sur le circuit WTS. Sa première course de la saison lors de la Coupe du monde de Mooloolaba (10e) a été pour le moins encourageante. Pour son coéquipier de club Simon Viain (Montpellier), il s’agira de son grand baptême sur le circuit WTS après deux sorties sur Coupe du monde en mars (33e à Mooloolaba et 12e à New Plymouth). « L’enjeu sera pour lui d’exprimer au maximum son potentiel actuel. Il lui faudra conforter les bonnes natations faites sur Coupes du Monde pour se situer le plus rapidement possible à vélo à l’avant de la course. Ses qualités à vélo et son aisance sur le parcours difficile d’Auckland seront sans doute un atout », explique Sébastien Poulet, entraineur national.

Simon Viain

De son côté, Emmie Charayron (Sartrouville) sera l’unique représentante tricolore sur ce rendez-vous. L’élève de Laurent Vidal a passé, elle aussi, tout l’hiver en Nouvelle-Zélande pour se préparer avec Alexandra Cassan-Ferrier et la Néo-Zélandaise Andrea Hewitt. « Laurent m’apporte sa vision de la performance, je lui fais confiance pour atteindre mes objectifs, glisse Emmie. Sur les deux premières Coupes du monde, je me suis bien sentie. L’enchaînement de trois courses en trois semaines n’est pas simple. A Auckland, ce n’est pas le résultat qui est important, mais  la manière. Comme cela était le cas sur les deux dernières courses. » Son retour sur le circuit WTS, après neuf mois d’absence jour pour jour, est en tout cas très attendu.

Basile Regoli – (c) ITU

– course Femmes : départ dimanche à 12h51 (00h50 en France)

– course Hommes : départ dimanche à 16h41 (4h41 en France)