Avec Houilles et Nice, le 10 km de Cannes est l’endroit où se donnent rendez-vous chaque année les duathlètes et triathlètes pour claquer un temps. Et cela s’est vérifié une fois encore dimanche puisque de nombreux records personnels sont tombés.

Anne Tabarant avait annoncé l’objectif : descendre sous les 35’ pour se rapprocher le plus possible des critères de temps pour l’accessibilité au circuit WTS (34’30). En pulvérisant son record hier à Cannes (34’41 contre 35’24 à Nice), la sociétaire de Saint-Raphaël a réussi avec brio à concrétiser ses bonnes séances de l’hiver. Cap désormais sur les Etats-Unis pour un nouveau stage de préparation avant d’attaquer la saison de triathlon le 1er mars avec la Coupe d’Amérique à Clermont. Doucement mais sûrement, la duathlète Laura Miclo est, elle, en train de retrouver son meilleur niveau. Médaillée de bronze au championnat de France de cross court l’an passé, la sociétaire de Metz attaque également fort 2014 en claquant un très solide 34’58 (ancien record à 35’12 en 2010).

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Un peu plus loin derrière, on retrouve Sabrina Godard-Monmarteau (35’17) mais aussi la junior Audrey Merle qui a frappé un grand coup pour son tout premier dix bornes (35’30). Sans le savoir, elle a échoué à dix secondes du record de France qui tient depuis… 1995 (date de naissance d’Audrey !). Nouveau record personnel également pour Camille Donat (37’56) alors que Justine Guerard était dans un jour sans (39’39). Et puis comment ne pas citer un petit mot sur Alexandra Louison. La triathlète a remporté haut la main la victoire sur le semi-marathon (12e au scratch) en claquant un super chrono : 1h15’19 (ancien record à 1h16’32). Une performance qui la place en tête des bilans français.

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Un mois après sa victoire au championnat du Pays-de-la-Loire en cross-country, Pierre Le Corre poursuit sur sa lancée en descendant pour la première fois sa carrière sous la barrière des 30’ (29’55). Son ancien record datait d’il y a deux ans (30’29). Autres records personnels, ceux des duathlètes Yohan Le Berre (30’07) et Stéphane Valenti (30’16). Pour le premier cité, il échoue à huit petites secondes d’un des critères d’accessibilité à une sélection en équipe de France de duathlon. Le second continue de progresser à 35 ans, preuve qu’il est possible de mener de front vie professionnelle et carrière sportive. A noter aussi les chronos hier d’Aurélien Raphaël (30’24), Anthony Pujades (31’16), Nicolas Becker (31’21), Aymeric Petel (31’44), Julien Pousson (31’44), Léo Bergère (32’23) et Julien Fort (33’28).

Basile Regoli

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