En raison des fortes chaleurs et des alertes de pics de pollution, la Préfecture des Alpes-Maritimes a demandé aux organisateurs de l’Ironman France de Nice de répondre à certaines mesures afin de maintenir la tenue de l’épreuve, ce dimanche 30 juin. L’équipe d’Yves Cordier s’est donc pliée aux exigences des autorités, si bien que l’édition 2019 proposera 3800m, 152 km en vélo (2000m D+) et 30km à pied.

« Nous avons été prévenus hier (vendredi), que le Ministère conseillait d’annuler les épreuves sportives dans toute la France durant ce week-end de canicule » a expliqué aujourd’hui en conférence de presse Yves Cordier directeur d’Ironman France. « Nous, on a cherché à trouver coûte que coûte une solution pour maintenir notre épreuve. ON s’est battus, et on est content d’avoir pu maintenir l’épreuve. Alors certes, ce n’est pas la course dont la plupart des concurrents rêvait, mais cela restera tout de même une belle course. Et quand je vois ce matin les réactions sur les réseaux sociaux, j’ai l’impression que beaucoup n’ont pas compris. On a simplement le devoir de s’adapter aux conditions, pour protéger la santé des athlètes, des bénévoles, et de tous ceux qui travaillent autour et sur l’épreuve ».

« Depuis le début de semaine, on avait imaginé ce scénario, en pensant à plusieurs plans B ou C, en rajoutant des points d’eau, ou des points d’arrosage… » poursuivait Jérémie Berteloot, le directeur de course. Au final, le parcours vélo a été raboté d’une trentaine de kilomètres, en gardant la difficulté principale, la montée du col de l’Ecre. Les concurrents rejoindront St Laurent du Var à Gatières de façon directe (idem pour le retour), sans passer notamment par le mur de Condamine. 2km ont été aussi enlevés à proximité du le demi-tour, et une bonne portion également su l’Aller-retour vers le col de Vence. En course à pied, le parcours ne fera que 30 km au lieu de 42,195, avec 3 allers-retours à effectuer au lieu de 4.

Pas de quoi affoler vraiment les pros ou autres favoris de l’épreuve. James Cunnama, Fred Van Lierde, ou Manon Genêt n’y voyaient pas de grand changement de stratégie en perspective. Simplement moins de temps passé en course. Carrie Lester, tenante du tire, regrettait elle la réduction du parcours pédestre, là où elle s’exprime le mieux, tout comme Tine Deckers regrettait de voir ses deux portions favorites – vélo et course à pied – raccourcies.

Mais eux sont des hommes et des femmes de Fer « accomplis ». Ce n’est sans doute pas le cas de ceux et celles venues chercher sur la Promenade leur premier titre honorifique « d’Ironman », qui, d’un point de vue statistique, n’aura pas sa vraie valeur. Sauf que sur le terrain, il risque bien d’être tout aussi diffiilie que sur la distance officielle….

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