Edmonton (Canada), accueille samedi 21 août la Grande Finale de la série WTCS (World Triathlon Championships Series) à l’issue de laquelle seront connus les nouveaux Champions du monde. Les Tricolores, auteurs le week-end dernier à Montréal d’un triplé chez les hommes et d’une très belle 5e place chez les femmes, peuvent légitiment afficher de grandes ambitions, même si le titre mondial final reste probablement inaccessible. Edmonton reçoit également le Championnat du monde U23 avec une délégation française elle aussi capable de s’illustrer.

Le triplé réalisé la semaine dernière à Montréal (CAN) a replacé les Français dans le top 8 mondial du classement général avant la grande finale de samedi à Edmonton. Si au regard des écarts de points, il reste difficile d’imaginer un Bleu sacré champion du monde à Edmonton sauf improbable scénario, un gros résultat dans la grande finale, disputée sur un format traditionnel (1500m de natation 40 km de cyclisme, 10 km de course à pied) pourrait permettre à Léo Bergère, actuellement le mieux classé (5e) et Vincent Luis, qui le talonne, de se rapprocher du podium. Avec une 3e place (Montréal), une 7e (Leeds) et une 8e (Yokohama), Bergère a démontré une belle régularité depuis l’ouverture de cette saison si particulière. Double tenant du titre, Vincent Luis, 2e à Montréal mais aussi 6e à Yokohama et 13e aux J.O. devra fort probablement céder sa couronne. Mais une place sur le podium final reste accessible. Avec une distribution de points plus généreuse que sur les manches traditionnelles du circuit (1250 points au vainqueur contre 1000 points habituellement puis 7,5% de points en moins à chaque place en-deça), le classement peut subir de notables modifications. Pour le Pisciacais Dorian Coninx, qui a signé à Montréal son deuxième succès sur le circuit (victoire aux Bermudes en 2019), l’écart semble trop important pour viser un top 3 final.

Vainqueur à Leeds, Alex Yee (GB) occupe la première place provisoire du Championnat du monde. Mais avec seulement 49 points d’avance sur Blummenfelt (vainqueur à Yokohama), il ne pourra se permettre la moindre course moyenne. Quatrième de la course olympique mais aussi quatrième à Montréal la semaine dernière et déjà troisième à Leeds, le Belge Marten van Riel, actuellement à la troisième place du classement général, semble déjà trop loin pour venir perturber la lutte finale entre Yee et Blummenfelt. 

Chez les femmes, Léonie Periault (Poissy) a démontré ces dernières semaines qu’elle faisait désormais partie des cadors du circuit. Cinquième aux Jeux olympiques après une remontée fantastique à pied, elle a confirmé son niveau actuel avec une nouvelle cinquième place à Montréal. Ces performances lui ont permis d’accéder au 8e rang mondial ! Un réel exploit puisqu’elle n’a pu enregistrer que deux résultats cette saison contre trois à toutes les triathlètes placées devant elle. Même si la concurrence sera très élevée à Edmonton, elle peut à nouveau s’immiscer avec les meilleures et tenter de conserver cette 8eplace au Championnat du monde voire grappiller un ou deux rangs. Championne olympique à Tokyo (première médaille d’or de l’histoire de son pays, tous sports confondus), la Bermudiènne Flora Duffy partira elle à la conquête d’un troisième titre après ceux de 2016 et 2017. Seules l’Américaine Taylor Spivey, forcément désireuse de prendre une revanche après sa non-sélection olympique, et la Néerlandaise Maya Kingma (victoire à Leeds) semblent en mesure de l’inquiéter pour le titre mondial.  

Chez les U23, dans une catégorie où la France s’est régulièrement illustrée avec ces dernières années les titres d’Emilie Morier (2019), Raphaël Montoya (2017), Audrey Merle (2015), Dorian Coninx (2014) ou encore Pierre Le Corre (2013), les Bleus se présenteront avec une belle délégation qui s’est souvent illustrée sur les épreuves sélectives ces derniers mois. « Il va y avoir deux très belles courses en U23 tant chez les hommes que chez les femmes, explique Benjamin Maze. Certains triathlètes ont même déjà participé aux Jeux olympiques comme les Australiens Matthew Hauser (24e) et Ainsley Thorpe (DNF), par exemple. C’est une catégorie avec des maturités différentes entre les athlètes. Par exemple, chez nos françaises, Léa Coninx est de 98 et Emma Lombardi de 2001. Nos représentants ont les moyens d’aller chercher une place de finaliste dans le top 8. » Les garçons seront représentés par Arthur Berland, Paul Georgenthum, Louis Vitiello, et Valentin Morlec.

Communiqué de presse FFTRI

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