C’est reparti pour un tour ! Après une première étape aussi grisante que frustrante, l’Equipe de France distance olympique a de nouveau rendez-vous avec les meilleurs mondiaux, sur la World Triathlon Series (WTS) des Bermudes. Vincent Luis, Léo Bergère et Léonie Périault, respectivement 3e, 4e et 9e à Abu Dhabi tenteront de continuer sur leur lancée. Après avoir joué de malchance sur la première étape du circuit, Pierre Le Corre, Simon Viain et Dorian Coninx chercheront, quant à eux, à effacer leur frustration.
Ils seront 6 Français(es) à s’élancer sur les terres de la Championne du Monde en titre, Flora Duffy. À ses côtés au départ, Léonie Périault défendra les couleurs de la France chez les femmes. Sixième de sa première WTS, à Stockholm en août dernier, la jeune Française (23 ans) a une fois encore démontré sa combativité en se classant 9e de la piégeuse WTS d’Abu Dhabi au mois de mars.
Chez les hommes, la France comptera sur le même effectif qu’aux Emirats. Vincent Luis, 3e de la première étape, poursuivra sa conquête du titre mondial. Le jeune Léo Bergère (20 ans), 4e à Abu Dhabi, aura à cœur de confirmer sa progression régulière. Pierre Le Corre, Dorian Coninx et Simon Viain, qui n’ont pas pu exprimer leur potentiel sur le parcours vélo glissant d’Abu Dhabi, s’élanceront plus combatifs que jamais.
L’analyse de Sébastien Poulet, responsable des Equipes de France.
« Dans l’ensemble ce groupe est celui qui court régulièrement sur WTS en 2018. Cette saison, l’objectif pour la majorité (ceux qui ne sont pas U23) est de jouer le classement final WTS. Ainsi, tous ces triathlètes français en lice, excepté Léo, partent pour l’enchaînement Bermudes – Yokohama. Cela représente deux déplacements longs et avec d’importants décalages horaires en deux semaines. C’est un risque que nous prenons, mais nous mettons en place un accompagnement spécifique entre les techniciens et les médecins auprès des sportifs pour réussir au mieux cet enchaînement. Même programme pour Léonie, qui est certes moins expérimentée sur WTS, mais qui a besoin de cet apprentissage. Et puis le parcours vélo difficile des Bermudes convient bien à ses qualités (1 bosse de 250 m pentue à monter 10 fois). »
Source : communiqué FFTRI