Présente à Fréjus mercredi dernier pour la présentation du T100 French Riviera et de la WTCS Fréjus, Léonie Périault, en lice ce week-end sur la WTCS de Yokohama, nous a consacré un peu de son temps….
Léonie, que penses-tu de l’arrivée de la WTCS en France ?
J’en suis bien sûr ravie car c’est le site où je m’entraîne et où je vis depuis 3 ans, à la suite de mes 7 années à Montpellier. La France est le pays du triathlon et l’on trouvait dommage qu’il n’y ait pas de manches organisées chez nous. Ca va donc être l’occasion pour le grand public et les 190 pays qui vont retransmettre la course de découvrir ce site exceptionnel en bordure de Méditerranée et d’encourager les jeunes à la pratique de notre sport.
Que penses-tu du parcours qui vient d’être dévoilé ?
Je le connais bien puisque c’était celui de la 1ère manche du Grand Prix Lindhals Pro + à Fréjus. Je ne l’avais pas disputé car à l’époque j’étais au club de Versailles qui n’était pas en D 1, mais j’avais tout de même disputé et remporté l’épreuve open. C’est un parcours assez classique, sur du plat et en circuit urbain autour de Fréjus, sur une distance sprint. On ne roulera pas sur le superbe circuit du T 100 le long de la corniche d’or et dans le massif de l’Esterel.
Envisages-tu de participer un jour au T 100 ?
Oui car les deux sont compatibles ! On le voit bien avec Hayden Wilde et Léo Bergère qui ont fait le doublé à Singapour et Kate Waugh qui s’est également imposée en Asie. Mais pour cette année, il me faudrait une wild-card, et de toute façon, c’est exclu pour cette manche qui aura lieu fin août car on ne pourra pas doubler T 100 et WTCS car les épreuves se suivent sur 2 jours. Et puis cette année, mon objectif principal reste le classement général de la WTCS, car je repars sur les sélections des prochaines olympiades.
Que donnerais-tu comme conseils aux amateurs pour bien aborder ce T 100 ?
Il faut déjà bien se préparer car le parcours vélo est assez exigeant avec l’ascension du col du Testanier, le col emblématique de la région, et aussi de bien savoir gérer son effort, car 80 km c’est long ! C’est presque la distance d’un 70.3, donc il faut une bonne préparation et s’entraîner spécifiquement pour un effort long. Je rajouterai aussi qu’il faudra bien rester lucide pour gérer la descente sinueuse et être bien reposé pour le jour J.
Comment va se dérouler ta saison ?
En plus des manches de la WTCS, je vais participer pour la première fois au 70.3 de Nice à la fin du mois de juin. Et même si mon objectif à long terme reste les JO de 2028 et donc les manches de WTCS, je verrai l’an prochain si je peux participer aux mondiaux Ironman 70.3 de Nice à la mi-septembre 2026. Notre préparation Olympique nous permet d’être à l’aise sur plusieurs distances (Sprint, Olympique et moyenne distance) et on peut disputer des épreuves de distance différentes à certaines périodes de l’année. On verra donc avec l’entraîneur, les épreuves à privilégier dans l’agenda selon mon planning de compétitions et d’entraînement.
Recueilli par Fred Millet- Photos Germain Hazrd et archives Eric Amatteis